J’ai découvert une petite merveille, un bijou. On démarre dans un style qui parfois fait penser à ’Jacques Tati’ et évolue lentement sur une réflexion sur le regard, l’observation (et cela cogitait pas mal dans la tête. Je pensais bien sûr au cinéma mais aussi à la physique quantique : l’intervention de l’observateur dans les paramètres ; à une nouvelle de science-fiction, The watcher - je ne me souviens plus de l’auteur - où l’observateur était observé par ceux qu’il observait). Lentement le film évolue vers une réflexion douce-amère sur l’amitié.
Il se termine par la mort annoncée du cheval qui sera conduit à l’abattoir et celle d’Isak Bjørvik, le retour de Folke Nilsson qui prendra la place d’Isak, non sans un clin d’oeil... téléphoné !
Pas mon film du mois, mais une excellente découverte ; une véritable perle qui interroge en ce que notre humanité a de plus beau et de plus profond et parfois aussi
de plus sordide.... lorsque Grant conduit la caravane sur les rails (ceux-là même dont il parlait au début du film en signalant la mort d’un fermier dont le tracteur s’était bloqué sur ceux-ci).