Synopsis : "Le Bouton de Nacre" est une histoire sur l’eau, le Cosmos et nous. Elle part de deux mystérieux boutons découverts au fond de l’Océan Pacifique, près des côtes chiliennes aux paysages surnaturels de volcans, de montagnes et de glaciers. A travers leur histoire, nous entendons la parole des indigènes de Patagonie, celle des premiers navigateurs anglais et celle des prisonniers politiques. Certains disent que l’eau a une mémoire. Ce film montre qu’elle a aussi une voix.
Je n’ai pas eu l’occasion de voir ce documentaire. En revanche, je vous renvoie vers deux critiques :
-* Celle d’Eric Cutsem, un confrère critique de mes amis, mitigé, sur cinopsis.be.
"Un fragment de quartz a été trouvé au Chili. Vieux de 3000 ans, il contient une goutte d’eau qui a traversé les siècles. L’eau est un élément essentiel à la vie et la Patagonie Occidentale, là où les Andes tombent dans la mer, est un lieu dédié à cette dernière, un véritable archipel de pluie...
Patricio Guzmán, le réalisateur, connaît bien cet archipel de pluie pour y avoir habité. Et c’est pour cela qu’il situe son nouveau documentaire au milieu de cette nature extraordinaire et qu’il nous offre de somptueuses images.
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-* Celle de Nicolas Gilson sur Un grand Moment.be :
Initiant une réflexion autour de l’eau, élément nécessaire à toute forme de vie, Patricio Guzmán signe avec EL BOTON DE NACAR un travail documentaire sensible qui parcourt l’histoire du Chili tout en se révélant universel. Devenu conteur, le cinéaste compose un poème visuel et sonore dont l’apparente simplicité est le moteur d’un terrible et sublime voyage. Enchaînant les idées, un en délicat jeu de vagues, le documentariste dessine un mouvement du macrocosme au microcosme – et inversement.
L’objet qui donne au film son titre, relie deux périodes historiques et appelle à une réflexion distanciée sur le comportement humain à travers les siècles. Nous confronte-t-il à « une même histoire d’extermination » qu’il cherche à susciter en nous un sentiment de révolte et de justice. Le bouton de nacre, c’est la valeur d’échange donnée contre un indigène monté à bord du Beagle, le premier bateau scientifique entré en Patagonie au début du 19ème siècle qui lui a valu le surnom de « Jimmy Button ». Un récit auquel le documentariste offre un relief saisissant. Le bouton de nacre, c’est aussi la preuve tangible des exactions commises consécutives au coup d’Etat de 1973 ; de l’exécution de centaines de personnes dont les corps ont été soigneusement immergés afin de ne pas laisser de trace.
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Bande-annonce :