Synopsis : La famille Dracula est de retour ! Tout semble aller pour le mieux à l’hôtel Transylvanie : Dracula est devenu moins rigide et accepte désormais d’accueillir également des humains. Cependant, il s’inquiète de ne voir aucun signe de vampirisation chez Dennis, son petit-fils mi-vampire mi-humain. Alors que Maevis est en visite chez les parents de Jonathan, Papy Dracula en profite pour demander à ses copains monstres de l’aider à entraîner Dennis à devenir un vrai vampire. C’est sans compter la visite impromptue de Vlad, le père de Dracula, grognon et très très vieux jeu. Quand il découvre que son arrière-petit-fils n’est pas un vrai monstre et que les humains sont désormais bienvenus à l’hôtel Transylvanie, les choses vont aller de mal en (vam)pire !
Vous avouerais-je que je n’avais jamais vu le premier opus !? Sachant que nous avons des familles constituent une bonne partie de nos auditeurs, j’ai acheté Hotel Transylvania dès l’annonce de la projection presse. Je l’ai visionné en vidéoprojection et en 2D, en version doublée en français pour passer, après 10 minutes, en version originale. Il s’agit là d’une préférence personnelle, mais sachez que la version doublée sera préférable pour une vision avec les enfants [1].
C’est donc fort de ce bagage, connaissant l’histoire que je découvre ce film. Tout d’abord pour apprendre qu’il y a embargo jusqu’au 25/9. Surprise, car si je pouvais le comprendre pour The Walk [2], c’était difficilement compréhensible pour un film familial d’animation [3] ! A moins que se vérifie l’adage selon lequel l’embargo signifie souvent un mauvais film ?
A l’arrivée, le film n’est pas mauvais, mais il est un cran en dessous du premier. Cette fois-ci nos héros vont sortir hors de l’hôtel et être confrontés à de nombreux dangers. Mais rassurez-vous (et les enfants) tout ira bien dans le meilleur des mondes des vampires et monstres. La morale sera sauve et ce pourrait être l’occasion (plus particulièrement au moment où nous vivons la crise des réfugiés) de pouvoir échanger sur les thèmes de l’accueil de l’autre, de la différence, du respect... Ce deuxième volet ne ferme pas non plus la porte à un troisième !
Un des avantages de la projection presse : des enfants étaient invités, plus d’une centaine et leurs réactions allaient pouvoir nous donner une idée de la réception par le "public cible". Dès le générique Sony les enfants étaient dans le coup, riant et applaudissant ! C’était bien parti... jusqu’au film proprement dit. Il faut reconnaître que les jeunes spectateurs étaient très calmes, quasiment amorphes et qu’il y avait très peu de réactions et peu d’applaudissements à la fin !
Ce sera probablement la principale question que se posent des journalistes au sortir de la salle. Quelle sera la cible, quelle tranche d’âge ? Parce que s’il y a à voir, il y a aussi à entendre ! Si la "beauté" des monstres [4] est toujours là... il n’y a rien de nouveau, car on retrouve les mêmes personnages que dans le premier opus [5] et il n’y a donc plus d’effet de surprise. Les dialogues pourront être entendus au premier degré par les enfants, mais le deuxième lui sera destiné aux adultes.