Synopsis : Aux quatre coins du monde, de jeunes garçons et filles se lancent un défi : aller au bout de leur rêve, de leur passion et réussir l’épreuve qui va bouleverser leur vie. Ensemble ils vont vivre une journée unique celle de toute les espérances.
Ce documentaire a retenu quatre enfants aux « quatre coins du monde » pour nous faire découvrir ce qui sera leur « grand jour » : Albert Ensasi Gonzalez Monteagudo, boxeur cubain, Deegii Batjargal, une contorsionniste mongole, Tom Ssekabira, un ranger ougandais et Nidhi Jha, une étudiante indienne.
Quatre enfants, sélectionnés parmi de nombreux (ainsi une vingtaine pour le boxeur) pour filmer des éléments imprévisibles et construire le film au montage (qui a duré 22 semaines) : "Nous avons tourné énormément d’heures de rushes, et laissé beaucoup tourner la caméra au contact des enfants. Ce qui nous a permis de saisir des moments de vérité, des instants pris sur le vif, qui n’étaient pas écrits ou prévus initialement.".
Le réalisateur n’a pas filmé des enfants de l’Occident mais veut les inviter à réfléchir sur d’autres dans le monde car "Ces enfants me touchent profondément et montrent aux nôtres, qui sont parfois très gâtés et choyés, que c’est bien d’aller au bout de ses passions."
Sur papier, au vu du dossier presse, tout cela semblait promettre un excellent documentaire.
Mise à jour : Depuis, j’ai appris qu’il existe une version originale sous-titrée en français. La critique ci-dessous devient donc nulle et non avenue pour la question de la langue utilisée. Cela n’empêche pas qu’il est regrettable que ce soit une version doublée qui soit proposée pour une vision presse !
Hélas ! Dès les premières minutes, quelque chose clochait. Nous étions à Cuba, et nous entendions une voix féminine adulte crier « Albert » (que nous voyons mimer un combat de boxe). Ensuite, pendant qu’ils se parlent en français, il fait sa toilette et tout cela a l’air si peu spontané, si construit qu’un doute me taraude. Alors même que je défends absolument les documentaires « construits », comme Taxi Téhéran, par exemple ou la « fiction » dit plus la vérité que si celle-ci avait été filmée, il semblait bien ici que non seulement tout semblait construit mais que tout sonnait faux. Sans trop mentionner la musique pompeuse et sentimentale, Il y avait surtout les dialogues. Au début, j’ai cru à un problème de synchronisation, le mouvement des lèvres ne correspondait pas aux sons. Arrivés en Mongolie, où la petite Deegii Batjargal et sa mère parlaient un français impeccable, c’en était fini. J’ai quitté la salle et je ne suis pas le seul.
Bande-annonce :