Présentation : L’histoire d’un assassin génétiquement modifié pour être la parfaite machine à tuer. Sa dernière cible est une multinationale dont l’objectif est d’obtenir le secret du passé d’Agent 47 pour créer une armée de tueurs dont les pouvoirs surpasseront même les siens. Faisant équipe avec une jeune femme qui détient peut-être un secret permettant d’affronter leurs puissants ennemis clandestins, 47 fait face à des révélations étonnantes concernant ses origines et se prépare à se battre avec son adversaire le plus redoutable.
Interdit aux moins de 12 ans
Acteurs : Zachary Quinto, Rupert Friend, Ciaran Hinds, Hannah Ware, Thomas Kretschmann, Emilio Rivera.
Il s’agit donc d’un film interdit ou déconseillé aux moins de 12 ans, mais la cible serait justement des jeunes adolescents amateurs de jeux vidéos, ...qui ne sont pas vraiment spécialistes du jeu vidéo à l’origine du film. En effet, ils risquent d’être déçus.
La déception risque d’être plus grande encore que pour la première adaptation de Xavier Gens, en 2007. A l’époque, l’Agent 47 était interprété par Timothy Olyphant avec Olga Kurylenko dans le rôle de Nika Boronina. A l’époque j’écrivais déjà dans mes notes que "j’étais déçu par le film que je souhaitais voir pour son acteur principal Timothy Olyphant que j’avais découvert avec plaisir dans la série télévisée Deadwood. Ici, un divertissement du samedi soir, sans plus : 4/10."
Huit ans plus tard, Aleksander Bach réalise son premier film et nous propose une nouvelle interprétation du jeu vidéo. Autant dire de suite que c’est très décevant. Bien entendu il y a de la bagarre, mais il est difficile d’y croire tant les retournements de situations sont ridicules, les effets spéciaux ratés et les acteurs pas vraiment engagés dans leurs rôles.
Rupert Friend est impassible et insignifiant dans le rôle de l’agent 47 (alors qu’il était très convaincant dans Starred Up où il interprète le rôle du psychologue de prison Oliver Baumer !), Hannah Ware (Katia van Dees) clone Olga Kurylenko sans véritable personnalité dans un autre rôle tandis que Zachary Quinto n’est pas vraiment gai dans celui de l’agent John Smith ! M. Spock, on a presque envie de vous tirer les oreilles par rapport à vos choix de carrière ; vous étiez autrement plus crédible dans la pièce de théâtre Angels in America de Tony Kushner !
J’avoue cependant avoir ri lors de certaines scènes tragiques et violentes tellement celles-ci étaient non seulement téléphonées, mais très ridicules.
J’oubliais l’essentiel ! Le réalisateur, via un des protagonistes du film, nous ouvre les yeux vers une suite potentielle (titanesque peut-être ?) !