Synopsis :
1. Nouveaux mariés, Ted et Tami-Lynn essayent d’avoir un bébé et demandent à John d’être le donneur en vue d’une insémination artificielle. Cependant, s’il veut avoir la garde de l’enfant, Ted va devoir prouver devant un tribunal qu’il est véritablement humain (Cinebel).
2. Les deux meilleurs amis du monde vont cette fois-ci s’aventurer en territoire totalement inconnu : le moment est venu de légaliser l’existence de Ted.
Nos deux compères vivent toujours à Boston, mais alors que John est désormais célibataire, Ted a emménagé avec Tamy Lynn, la bombe de ses rêves.
Alors qu’ils traversent leurs premiers orages maritaux, ils décident de faire un enfant pour consolider leur couple. Leurs espoirs sont brisés lorsque la cour du Massachusetts refuse de reconnaître le statut de personne à Ted, et lui octroie celui de « propriété », ce qui le rend inapte à l’adoption.
Il est licencié de son travail au magasin et informé sans autre forme de procès que son mariage est annulé.
Furieux et dégoûté, Ted va canaliser sa frustration sur la restauration de ses droits, et demander à son meilleur ami de l’aider à poursuivre en justice la Cour du Massachusetts.
Ils engagent alors en tant qu’avocat une jeune activiste de la légalisation de la marijuana : Samantha L. Jackson.
Mais Ted est débouté. Le trio s’embarque alors dans un road trip vers New York afin de tenter de convaincre le célèbre avocat des droits civils Patrick Meighan de porter leur dossier en appel.
Leur but est de prouver qu’un ours en peluche accro à la bière et à la fumette a les mêmes droits que n’importe quel Américain accro à la bière et à la fumette. (Allociné).
Acteurs : Mark Wahlberg, Seth MacFarlane, Jessica Barth.
(critique mise à jour le 11/8)
Si vous ne supportez pas l’humour vulgaire, scatologique, sex-pipi-caca que l’on trouve dans certaines comédies qui nous viennent des USA, alors passez votre chemin. Pour les autres, tenant compte du genre et des limites de ce film, je dois avouer que j’ai souvent ri durant la projection. De toute façon connaissant les tropismes du réalisateur et de certains acteurs, personne ne doit s’estime pris en traitre.
L’idée est donc intéressante de faire exprimer par un ourson en peluche (qui dans des sociétés occidentales représente symboliquement tout ce qu’il y a de plus mignon et enfantin) les pires grivoiseries salaces. Le décalage est énorme et s’il ne s’agissait que de cela on pourrait passer son chemin. Mais c’est qu’il y a un thème qui traverse le film : peut-on être différent ? Qu’est-ce qui fait de nous des humains ? Est-ce que le pire en nous dans nos travers nous rend encore humains ? Et donc on peut poursuivre la métaphore : quid de l’étranger, du noir, de l’homo, de celui qui n’est pas blanc, protestant de la middle class américaine ? Alors même si cela ne vole pas très haut on peut espérer qu’au-delà du tout premier degré cela pourra amener quelques spectateurs américains et autres à s’ouvrir à un thing different !
Sur le plan de la technique cinématographique, je relève simplement la prestation des acteurs et tout particulièrement Mark Wahlberg qui s’exprimait non pas face à un fond vert, mais à un vide puisqu’il n’avait pas de "Ted "en vis-à-vis.
Pour le reste, je dois avouer que je n’ai pas envie de m’attarder pour cette critique. En effet un embargo sur le film a été imposé aux journalistes belges jusqu’au 10 août à minuit. J’ai énormément de respect pour les distributeurs, mais dans certains cas des règles et directives sont proprement insensées et absurdes à l’heure de l’Internet. Autant j’aurais eu plaisir à parle "à chaud" du film en sortie de salle, autant j’ai aujourd’hui envie de tourner la page alors que d’autres critiques étaient déjà publiées sur la Toile dès avant la vision du film par les journalistes belges. En voici quelques-unes et je vous laisse donc le soin d’aller lire mes confrères pour aller plus loin :
- Manon Franken sur Cinephilia.fr(20 juillet 2015)
- Cyril Maucort sur Au café des loisirs : "Une suite toujours aussi drôle et déjantée" (10 juillet 2015)
- Frédéric Mignard sur avoir-alire. 2 étoiles sur 4 en date du 27 juillet 2015.
- Sébastien Veilleux sur Cinefilic.com. Trois étoiles (bon) en date du 26 juin 2015.
- Gilles Penso sur Films fantastiques
- Robin Souriau sur Hypesoul.com : L’ourson en a dans le rembourrage (16 juillet 2015) 3,5/5.
Enfin, si vous pratiquez l’anglais ou d’autres langues, vous trouverez des dizaines et des dizaines de liens vers des critiques sur cette page du site IMDB.