Synopsis : France, professeure de sport le jour, ouvrière la nuit, milite activement contre l’usage des pesticides. Patrick, obscur et solitaire avocat parisien, est spécialiste en droit environnemental. Mathias, lobbyiste brillant et homme pressé, défend les intérêts d’un géant de l’agrochimie. Suite à l’acte radical d’une anonyme, ces trois destins, qui n’auraient jamais dû se croiser, vont se bousculer, s’entrechoquer et s’embraser.
Acteurs : Pierre Niney, Gilles Lellouche, Emmanuelle Bercot, Laurent Stocker, Yannick Renier, Jacques Perrin, Marie Gillain, Chloé Stefani
Ce troisième long-métrage de Frédéric Tellier (après L’affaire SK1 et Sauver ou périr et avant Les 11 vies de L’abbé Pierre, un biopic annoncé pour 2023) s’inspire librement de faits réels et l’on ne peut qu’adhérer à la juste et noble cause défendue dans ce film, par le réalisateurs et ses acteurs tous très justes dans leurs rôles, y compris un Pierre Niney étonnamment à contremploi de rôles habituels. Face à lui, un avocat qui vivote et tire le diable par la queue, incarné par Gilles Lellouche. Face à ce duo, il faut mettre en avant, Emmanuelle Bercot qui embrasse et embrase le rôle de France, une militante contre l’usage des pesticides. Le titre est adéquat et correspond aux combats de ces "petits" écrasés par ces sociétés et surtout multinationales qui veulent maximiser les profits, quels que soient les enjeux sanitaires pour la population. Le film s’inscrit dans la lignée des films à thèse et il est bien difficile de reprocher quelque chose face à ce message que l’on veut faire passer, en utilisant les "ficelles" du genre. Ce n’est donc pas un mauvais film, il est même à voir, même s’il ne révolutionne pas le genre et s’il vient après de nombreux films, essentiellement américains qui défendaient telles causes avec plus de panache (et notamment parce qu’ils ont plus de moyens). L’on renvoie à la critique bien plus développée de Julien sur ce site.