Genre : Familial, aventure
Durée : 96’
Acteurs : David Alan Grier, Tony Hale, Sienna Guillory, Rosie Perez, Jack Whitehall, John Cleese, Kenan Thompson, Russel Wong...
Synopsis :
Emily a du mal à s’intégrer au sein de son école. Par hasard, elle découvre un petit chiot rouge qu’elle nomme Clifford. Par magie, ce dernier subit une poussée de croissance et devient un chien gigantesque qui va attirer l’attention de généticiens cupides...
La critique de Julien
Basé sur la série de livres pour enfants du même nom de Norman Bridwell, édités par Scholastic, "Clifford" nous emmène à la rencontre d’Emily Elizabeth Howard (Darby Camp), elle qui subit quotidiennement des moqueries de ses camarades au collège. Mais lorsque sa maman avocate, Maggie (Sienna Guillory), doit partir pour un voyage d’affaires de deux jours, la jeune collégienne est confiée à son oncle Casey (Jack Whitehall), faute de baby-sitter disponible, lui qui est un jeune homme aussi fantasque qu’imprévisible, et sans domicile fixe. Suite à une balade dans un parc, ils rencontreront le mystérieux Monsieur Bridwell (John Cleese), dans une tente éphémère, lui qui semble sauver des animaux magiques. Ils y feront alors la rencontre d’un chiot labrador tout rouge, lequel grandirait en fonction de l’amour qu’on lui donne, selon les dires de Bridwell. Malgré l’interdiction de son oncle, étant donné d’autant plus que les animaux ne sont pas autorisés dans l’immeuble où Emily vit avec sa maman, Emily aura la surprise, le soir-même, de le découvrir dans son sac à dos, elle qui le câlinera au possible. Sauf qu’une autre surprise de taille l’attendra à son réveil, étant donné que le petit animal, qu’elle a baptisé Clifford, se sera transformé en un chien géant. Débutera alors pour Emily, son oncle et son camarade de classe Owen Yu (Izaac Wang) une rocambolesque aventure, à New York, à la recherche de Monsieur Bridwell. Sauf que Clifford sera la cible de Zac Tieran (Tony Hale), propriétaire de la société de biotechnologie Lyfegro...
Réalisé par Walt Becker (à qui l’on doit notamment le quatrième épisode de la franchise "Alvin et les Chipmunks" récemment sortie au cinéma) et dédié à la mémoire de Richard Robinson décédé en juin 2021, lui qui était l’ancien PDG de Scholastic, dont le célèbre grand chien rouge est la mascotte, "Clifford" mélange prises de vues réelles et images de synthèse pour un résultat visuellement pas toujours fini, d’autant plus que le matériel promotionnel du film ment sur la marchandise, étant donné que l’intrigue du film ne se déroule aucunement durant l’hiver (voir l’affiche ci-dessous). Aussi, ce film familial se regarde uniquement au premier degré, tentant de diffuser un vain message sur l’importance de l’amour, quelles que soient les différences. Et même s’il est rythmé, on a franchement l’impression d’avoir déjà vu cela mille fois cette histoire, trop gentille, stéréotypée dans son écriture et ses personnages, elle qui est aussi paresseuse que le rôle que joue ici Jack Whitehall, qu’on a donc largement préféré dans le "Jungle Cruise" de Jaume Collet-Cerra, sorti plus tôt cette année. Un conseil, n’emmenez donc pas vos enfants découvrir ce film passe-partout et téléphoné. Il y a tellement mieux !