Synopsis : Tony, la cinquantaine, chauffeur d’autobus scolaire renfermé sur lui-même, vit seul après avoir abandonné femme et enfant vingt ans plus tôt. Bousculé par un malaise cardiaque, il trouve le courage nécessaire pour affronter son passé et s’inscrire incognito dans le cours de danse dirigé par sa fille, qu’il n’a jamais connue, dans le but de la (re)conquérir et de donner un sens à sa vie.
Avec : Franck Dubosc, Louna Espinosa, Jean-Pierre Darroussin
Pour un film de Franck Dubosc, je craignais le pire. Et, surprise, ce ne fut pas le cas !
De là à dire que c’est un bon film c’est un pas que je franchis pas. Mais la surprise vient de quelques moments d’émotion que suscite le film. C’est un peu comme si Frank Dubosc (qui n’est pas un grand réalisateur) avait laissé place à sa propre fragilité, comme s’il avait enlevé sa carapace et laisser entrevoir ses propres démons qu’il cache derrière sa faconde et ses bravades. Car derrière son personnage xénophobe et homophobe, il y a probablement quelque chose de plus profond contre lequel l’homme acteur tente de lutter. De l’ordre du refoulé qui cherche à advenir à la surface. Alors, je ne suis pas psy, je n’en sais vraiment rien mais le film m’a vraiment laissé cette impression d’une tendresse cathartique qui explose grâce à Tony et exprime les non-dits peut-être mieux qu’on ne le ferait sur le divan d’un psy ! Donc pour les fans de Dubosc si l’on est sensible au premier degré, mais possiblement pour d’autres qui pensent que sous le vernis il y a un cœur !