Synopsis : L’histoire de Maybelline, une directrice de chœur d’église conservatrice du Texas, qui hérite de la boîte de nuit que possédait son fils qui vient de décéder. L’ennui pour elle (et surtout ses valeurs), c’est que le lieu est un repère notoire de Drag Queen... A la surprise générale, elle part s’installer à San Francisco, où elle se lance dans le sauvetage de ce haut lieu de la nuit, menacé de la faillite...
Acteurs : Jacki Weaver, Lucy Liu, Adrian Grenier, Mya Taylor
Idéalement le film aurait dû sortir en fin d’année dernière pour les fêtes, car le sujet à happy end (avec de potentielles larmes d’émotion au passage) convenait aux fêtes de fin d’années. Il semblerait qu’il s’agisse l’adaptation d’une histoire vraie (celle du réalisateur ? difficile d’en dire plus faute de dossier presse) confrontant une personne ou une famille peu ouverte (c’est le cas de le dire) sur l’homosexualité et devant gérer la situation. On pensera, dans un autre genre, celui du documentaire, avec Circus of Books sur Netflix (voir la critique de Julien). C’est bien entendu traité à l’américaine, soit donc avec l’ampleur et l’extravagance attendue et assumée. Bien sûr il faut être conscient que les drag queen constituent un monde à part, ne concerne pas uniquement des personnes homosexuelles (beaucoup ne s’y reconnaissent d’ailleurs pas). Si l’on apprécie Jacki Weaver dans le rôle de la mère qui reprend des drag queen qui font semblant de chanter pour les faire chanter pour de vrai (avec son expérience acquise de chorale d’église), ce sont surtout Lucy Liu (dans le rôle de la meilleure amie du fils décédé) et plus encore Adrian Grenier (dans celui du compagnon du fils.... qui risque de se retrouve à la porte de son domicile et de son bar, du jour au lendemain) que l’on appréciera de voir interpréter leurs rôles à l’écran. Si le film ne laissera pas de souvenirs mémorables, ce sera un moment de détente sur fond d’une ambiance chorale qui emballera certain·e·s.