Synopsis : Au XVIIIe siècle, Casanova, connu pour son goût du plaisir et du jeu, arrive à Londres après avoir dû s’exiler. Dans cette ville dont il ignore tout, le libertin rencontre à plusieurs reprises une jeune prostituée, Marianne de Charpillon, qui l’attire au point d’en oublier les autres femmes. Le séducteur mythique est prêt à tout pour arriver à ses fins, mais La Charpillon se dérobe toujours sous les prétextes les plus divers. Elle lance un défi à Casanova : "Vous ne m’aurez que si vous cessez de me désirer !"
Acteurs : Vincent Lindon, Stacy Martin, Valeria Golino
Brève de Cinécure
Ayant apprécié Les adieux à la reine de Benoît Jacquot, c’est sans a priori que nous avons visionné Denier amour, une libre adaptation d’une partie de Histoire de ma vie de Giacomo Casanova. Transposée en mode flashback, de l’aujourd’hui de la narration à "trente ans plus tôt" qui constitue en fait l’essentiel de l’intrigue. Hélas, nous ne sommes pas arrivé à adhérer au film. Outre qu’il semblait (à tort probablement) que Vincent Lindon était trop âgé (59 ans) pour interpréter Casanova dans le début de la quarantaine il ne semblait pas convenir pour donner corps à un personnage historique en costume. Etonnant ! Probablement pas... alors qu’il excelle dans des rôles contemporains. Quoi que puissent en dire l’acteur et les notes d’intention du réalisateur, cela nous est apparu comme une erreur de casting qui, à l’arrivée, donne l’impression d’un film anecdotique, qui raconte une histoire sans transcendance et sans densité dont on ne retiendra, finalement, que Stacy Martin qui tire son épingle du jeu. Est-ce suffisant pour sauver le film ?
Pour conclure, signalons que la revue Positif consacre sept pages (élogieuses) au film dans son numéro de mars 2019. Et appréciant cette revue et son équipe rédactionnelle, le problème est peut-être chez nous. N’hésitez donc pas à lire d’autres critiques plus enthousiastes (le cas échéant).