Synopsis : Lorsque Pete et Ellie décident de fonder une famille, ils tombent dans le monde de l’adoption. Lorsqu’ils rencontrent un trio de frères et sœurs, dont une jeune fille rebelle de 15 ans, ils se retrouvent du jour au lendemain avec 3 enfants à la maison. Pete et Ellie doivent alors rapidement apprendre les ficelles de la parentalité “instantanée”.
Acteurs : Mark Wahlberg, Rose Byrne, Isabela Moner, Octavia Spencer, Julie Hagerty.
Tout comme Pupille, Instant Family (Apprentis parents) traite du thème de l’adoption. Mais si le premier (français) traitait de la question de très petits enfants sur un mode quasi-documentaire, nous sommes ici dans le registre de la comédie avec l’accueil de plusieurs jeunes... adolescents. Il s’agit d’une historie vraie, ou plutôt de l’adaptation de une ou plusieurs histoires vraies... traitées, comme il se doit "à l’américaine" et, s’agissant de Sean Anders, c’est sans surprise par rapport à sa filmographie habituelle. Bien sûr l’on peut rêver de plus de sobriété (ce n’est pas la famille sous le regard de Joachim Lafosse) mais le film permet un bon moment de détente, de rire, d’émotion à certains moments. A vrai dire c’est lors du générique final que l’émotion sera la plus prégnante en voyant les personnes réelles qui ont inspiré le film et beaucoup d’autres familles et adolescents concernés par ce fait d’être placé en famille d’accueil, dramatique pour certains, chanceux pour d’autres. L’angoisse de ces "nouveaux parents" de ne pas être à la hauteur ou, "simplement", de se voir retirer les enfants et ne pas devenir officiellement adoptants. Si Mark Wahlberg est égal à lui-même dans son jeu et Rose Byrne interprète bien le rôle de l’épouse en quête de maternité, c’est surtout l’interprétation des enfants/adolescents qu’il faut relever et, tout particulièrement celle du jeune mexicain Gustavo Quiroz Jr.