Synopsis : Leningrad. Un été du début des années 80. En amont de la Perestroïka, les disques de Lou Reed et de David Bowie s’échangent en contrebande, et une scène rock émerge. Mike et sa femme Natacha rencontrent le jeune Viktor Tsoï. Entourés d’une nouvelle génération de musiciens, ils vont changer le cours du rock’n’roll en Union Soviétique.
Acteurs : Roman Bilyk, Irina Starshenbaum, Teo Yoo...
Brève de cinécure
Kirill Serebrennikov est "assigné à résidence" dans sa patrie. Impossible pour le réalisateur de (M)uchenik (Le disciple, The Student) de venir retirer son prix à Cannes. Ayant apprécié le long métrage précédent, à la fois comme passionné de théâtre, mais aussi comme "homme de religion", le critique qui rédige cette critique attendait beaucoup de ce Leto. S’il a apprécié le film, il doit cependant reconnaître qu’il est là aux limites de son champ de compétences par rapport aux styles musicaux abordés par le film. Plutôt que de puiser dans les infos du web ou un "dossier presse", il reste à celui qui s’est décrédibilisé aux yeux de certains en ayant encensé Bohemian Rhaposdy à se retirer pour faire appel à une autre voix, plume ou plutôt clavier.
La singularité de cette "autre voix" est d’être plurielle, se nommant : "Des Nouvelles Du Front Cinématographique". "Des nouvelles du front cinématographique, comme autant de prises de positions, esthétiques, politiques, désigne le site d’un agencement collectif d’énonciation dont Alexia Roux et Saad Chakali sont les noms impropres à définir sa puissance, à la fois constituante et destituante.". L’article est intitulé « Leto » de Kirill Serebrennikov : White Russian Noise et cette analyse se trouve ici, sur le site Le Rayon Vert, La revue de Cinéma. Un site dont nous apprécions la rigueur et la cohérence, même s’il nous arrive de devoir nous interroger à défaut de nous remettre en cause après les avoir lus. Ils seront d’ailleurs les invités de notre émission Les 4 sans coups du mois d’avril sur RCF Bruxelles.