Synopsis : Le retour de Robert McCall, ancien espion travaillant en solitaire. Robert McCall continue de servir la justice au nom des exploités et des opprimés. Mais jusqu’où est-il prêt à aller lorsque cela touche quelqu’un qu’il aime ?
Acteurs : Denzel Washington, Pedro Pascal, Ashton Sanders, Bill Pullman
Voici un deuxième volet qui n’est pas fondamentalement différent du premier The Equalizer. Sauf que cette fois-ci le héros solitaire aux talents cachés ne travaille plus dans une grande surface de bricolage, mais comme chauffeur de taxi (voir un équivalent de Uber, car il ne semble pas y avoir de signes distinctifs sur son véhicule... mais on ne va pas s’encombrer de détail.
Cette fois-ci, il s’agit toujours de venger, d’être le défenseur du bon droit, tel Zorro. Il défendra un jeune Afro-américain qui, au demeurant, risque de mal tourner (ben oui, il deale de la drogue, car il est sous influence de mauvais membre de sa communauté. Comme dans le premier volet, il y a une exposition "psychologique" enfin ce n’est pas de la psy universitaire !) en même temps que quelques scènes qui nous montre le vengeur impitoyable à l’acte. Jusqu’au dernier acte qui se déroulera en pleine tempête.
On oubliait de vous dire qu’une partie de l’action se passe à Bruxelles (mais Robert ne s’y rend pas, il semble avoir un don de perception combiné à l’observation qui lui font prendre conscience de choses qui ont échappé à d’autres). De Bruxelles, il s’agit surtout d’un hôtel (et peut-être bien d’un peu de tax shelter ?), car on ne voit pas grande chose de notre noble, mais petite Belgique. Elle se termine dans une ville abandonnée à cause d’un gros ouragan.
Vous vous doutez bien que des gens ne sont pas ce qu’ils prétendent être et on vous laisse découvrir lesquels. Enfin, vous pouvez être sûr que Robert McCall gagne à la fin (bon sang, j’ai spoilé !).
Ajoutons cependant que si le film fait ce qu’on lui demande sans être vraiment transcendant, il plaira aux fans de Denzel et il titillera ce côté obscur en nous qui fait que l’on jubile (parfois ? Souvent ?) lorsque quelqu’un se met en mode justicier (au mépris de la Loi) pour sauver/venger la veuve et l’orphelin (ou une amie et un jeune noir).
Notre conclusion sera la même que pour le premier : "Disons donc très largement dispensable, oubliable, mais sacrément efficace pour peu que l’on ne demande pas à la fille, au film pardon, plus que ce qu’il ne peut donner !"
Bande-annonce