Synopsis : Après les événements survenus dans Captain America : Civil War, Scott Lang a bien du mal à concilier sa vie de superhéros et ses responsabilités de père. Mais ses réflexions sur les conséquences de ses choix tournent court lorsque Hope van Dyne et le Dr Hank Pym lui confient une nouvelle mission urgente… Scott va devoir renfiler son costume et apprendre à se battre aux côtés de La Guêpe afin de faire la lumière sur des secrets enfouis de longue date…
Acteurs : Paul Rudd, Evangeline Lilly, Michael Douglas, Michelle Pfeiffer, Judy Greer, Laurence Fishburne, Michael Peña, Randall Park.
Nous avons pris beaucoup de plaisir à découvrir ce deuxième volet des aventures de Ant-Man. Comme cela, au premier degré parce que, même si nous raffolions des comics imprimés sur papier bas de gamme au début des années 60, au sortir de l’enfance, pas encore adolescent, nous ne sommes pas fan ou geek au point de bien connaître les univers Marvel et consorts. A un point tel qu’au début du film, nous nous sommes dit qu’il nous faudrait revoir le premier volet pour comprendre l’assignation à résidence de Scott Lang et les événements de Berlin. C’est en mettant cette critique en ligne que nous lisons le synopsis et la référence aux événements de Captain America : Civil War sorti en fin avril 2016. [1].
Mais peu importe, le plaisir était au rendez-vous à défaut de saisir toutes les références et allusions. Nous n’allons pas "spoiler" le film. Si celui-ci ne tient bien sûr pas la route au plan scientifique, si les aberrations quantiques sont à tous les coins du scénario, peu importe. De même si la crédibilité est nulle : imaginer qu’une mini-télécommande peut réduire l’échelle d’un immeuble en une taille équivalent à une boîte de six bouteilles de vin ou une voiture à celle d’un petit doigt alors qu’un tunnel quantique prend la place d’une carlingue de Boeing... Il faut abandonner toute rationalité pour prendre les aventures au premier degré, comme un gosse qui s’émerveille devant les aventures de nos personnages, oscillant entre gigantisme et nanisme, mais également la magie des effets spéciaux et l’humour omniprésent.
Il y a bien sûr les "mauvais" ! Deux antagonistes, à commencer par Ghost, même si elle n’arrive que dans un deuxième temps à l’image. C’est qu’elle n’est pas totalement "mauvaise" comme on le comprendra au cours du récit. En revanche, un coup de chapeau pour le véritable seul méchant de l’histoire, Sonny Burch, interprété par Walton Goggins [Les Huit Salopards (The Hateful Eight)] de Quentin Tarantino ou Boyd Crowder (Boyd Crowder) pour la télévision. Un méchant que l’on prend plaisir à détester, tout autant que de découvrir quelques-unes de ses mésaventures. Il en est de même pour celles qui arrivent au policier chargé de contrôler Scott Lang qui le gagne souvent de vitesse et de taille. Ajoutons les seconds rôles, pas en reste, notamment Luis (Michael Peña).
A l’arrivée, après une première capsule dans le générique final (qui ouvre les pistes d’une suite) et une dernière, courte et somme toute dispensable, nous sommes sorti de la salle très agréablement surpris. Un film Marvel avec des effets spéciaux intéressants, amusants, épatants, des acteurs qui ne se prennent pas au sérieux ; une suite qui est même meilleure que le premier volet, et que l’on pourra voir dès le 18 juillet, dans la foulée de la (petite ?) finale du Mondial...