➡ Vu au cinéma Acinapolis Jambes - Sortie du film 06 juin 2018
Signe(s) particulier(s) :
– le film a été tourné en Bretagne au château de Blossac ;
– seconde fois au cinéma que l’actrice, réalisatrice et humoriste Charlotte de Turckheim interprète le rôle d’une comtesse après celui de Solange Poitou Castilla de la Taupinière dans "Les Aristos" (2006), elle qui est réellement issue d’une famille de nobles protestants d’Alsace, et qui joue donc ici en terrain connu.
Résumé : A la mort du Comte, la Comtesse de Montarbie d’Haust doit transmettre le titre de noblesse et le domaine à un homme de la famille, comme le veut la tradition aristocratique. Elle ne peut cependant se résoudre à transmettre le domaine à Gonzague, un neveu arrogant et cupide, plutôt qu’à sa fille. Quand Abdel, un jeune de cité débrouillard et astucieux, trouve refuge dans leur château, sa rencontre avec la Comtesse va faire des étincelles ! Issus de deux mondes que tout oppose, ils pourraient bien s’aider mutuellement…
La critique
La comédie française s’empare une fois de plus du choc des cultures, avec ce qu’il engendre de plus ou moins prévisible. Comme son titre l’indique, il s’agit ici d’une rencontre pour le moins (d)étonnante entre un gars des cités et une comtesse. Tandis que le premier est un spécialiste dans le vol d’objets (d’art) de valeur, et s’apprête ainsi à voler dans le château d’une comtesse, cette dernière se voit contrainte, malgré elle, de transmettre le titre de noblesse au succédant masculin (comme le veut la tradition), soit ici son neveu, pour le moins malhonnête et vénal. Mais évidemment, sa rencontre, tout d’abord houleuse puis fédératrice avec Abdel, changera la donne.
"Abdel et la comtesse" n’a d’autre intention que de mettre en images deux modes de vie qui s’opposent, et qui vont, une fois les présentations faites, apprendre à s’apprécier (et plus si affinités), et s’unir pour une même cause.