➡ Vu au cinéma Caméo des Grignoux - Sortie du film le 20 décembre 2017
Signe(s) particulier(s) :
- basé sur le conte pour enfants "The Story of Ferdinand" de Munro Leaf paru en 1936, adapté sous le nom "Ferdinand le Taureau" dans un court-métrage par Disney en 1938, et aujourd’hui par Blue Sky Studios ;
- "Ferdinand" est réalisé par l’un des pionniers de la réalisation chez Blue Sky Studios, Carlos Saldanha, à qui l’on doit les trois premiers opus de "L’Âge de Glace", "Robots" ou encore "Rio" et sa suite.
Résumé : Ferdinand est un taureau au grand cœur, qui préfère sentir les fleurs et pratiquer la non-violence plutôt que de chasser les habits rouges portés par les matadors des arènes... Victime de son imposante apparence, il se retrouvera malencontreusement capturé et arraché à son village d’origine. Bien déterminé à retrouver sa famille et ses racines, il se lance alors dans une incroyable aventure à travers l’Espagne, accompagné de la plus déjantée des équipes !
La critique
Dernier-né du studio Blue Sky ("L’Âge de Glace"), racheté il y a peu par la firme aux grandes oreilles, "Ferdinand" raconte l’histoire d’un taureau pacifiste qui se retrouve loin de chez lui, alors confronté au destin des siens (la corrida), mais qui fera tout pour en échapper, sauvant par la même occasion ses amis rencontrés en chemin, avant de retourner dans son chez soi, avec ces derniers...
On a connu le studio plus inspiré qu’à travers ce film d’animation un brin trop premier degré, qui malgré un sujet de fond assez polémique, ne prend que trop peu de risque envers la pratique de la tauromachique, étant donné la longue tradition qu’elle représente, considérée par les aficionados et nombre de ses historiens comme un art. C’est dommage, tant la question aurait été intéressante à discuter/débattre avec les enfants (tout comme celle des abattoirs). Non, ici, notre héros n’aura de but que d’en être épargné, pour ainsi retrouver sa famille.
Si "Ferdinand" évite relativement le discours anti-corrida nécessaire (ou non), il appuie davantage le droit à la différence, le courage, à travers une aventure colorée, comme le réalisateur sait si bien les réaliser. Concernant l’humour, c’est au bestiaire entourant Ferdinand qu’on le doit, dans lequel on retrouve notamment à Lupe (une vieille chèvre déchaînée), Una, Dos et Cuatro (des hérissons fans de musique), Angus (un taureau écossais) ou encore Hans, Greta et Klaus (des chevaux allemands narcissiques). Ensemble, cette ribambelle d’animaux sympathiques fera rire vos enfants par leurs pitreries effrénées, et même bien peut-être vous.
Bande-annonce :