Synopsis : Tête brûlée, accro aux sensations fortes, Tony ne vit que pour une seule chose : devenir pilote professionnel de moto superbike. Jusqu’au jour où il découvre que la mère de son fils est liée à la pègre manouche. Seule issue pour la sortir de cet engrenage : mettre ses talents au service des truands. Pilote de circuit le jour, go-faster la nuit, Tony est plongé dans une spirale infernale qui le mène au bord de la rupture...
Acteurs : François Civil, Olivier Rabourdin, Manon Azem, Samuel Jouy
Après Captifs en 2010, thriller horrifique pas assez bien reçu à notre estime et Un homme idéal (avec Pierre Niney), un autre thriller, assez prévisible, Yan Gozlan nous propose un honnête film de série B à qui il ne faut pas demander plus que ce qu’il offre, sous peine de déception. Dans le rôle du "beau gosse", ce ne sera plus Pierre Niney mais François Civil [un des membres de la fratrie dans Ce qui nous lie] qui jouera le premier rôle (de beau gosse !) dans un film de type "Go Fast" en moto, qui lorgne du côté de Baby Driver et de La résistance de l’air.
Il s’agit d’une adaptation du roman Balancé dans les cordes de Jérémie Guez (2012). Très libre adaptation d’ailleurs puisque le monde de la boxe devient celui de la moto et la mère agressée devient l’ancienne copine.
Burn Out n’est pas un film sur la maladie du siècle même si l’on peut penser que le titre est lié au fait qu’il est difficile au "héros" de tenir de front ses trois activités : conducteur de chariot élévateur ET pilote de moto le jour et transporteur de drogue la nuit. Dès le début nous avons l’impression que nous aurons affaire à un film de courses de motos. Cela durera tout le long du film avec de nombreux plans et gros plans, souvent répétitifs sur la moto et son pilote. S’il y a des gros plans sur le visage de Tony, nous supposons qu’un autre pilote est aux commandes de la moto pendant les scènes tournées sur les routes et autoroutes. Ajoutons la tension entre gitans et noirs, l’amitié entre Tony et Moussa (Narcisse Mame), la possible rédemption du héros et l’amour possiblement retrouvé avec la mère de son fils... Au risque de ne pas trouver vraiment le focus du film. Il est bien sûr aux frontières de la caricature par rapport à d’autres films du même genre et insiste trop sur l’aspect mécanique de la moto. Toutefois, même si le film s’oubliera assez vite, il devrait se voir avec plaisir par les amateurs de film d’action que l’on peut regarder avec des amis sans se prendre la tête.