Synopsis : Dans le parc d’attractions d’épouvante Zombillénium, les monstres ont le blues. Non seulement, zombies, vampires, loups garous et autres démons sont de vrais monstres dont l’âme appartient au Diable à jamais, mais en plus ils sont fatigués de leur job, fatigués de devoir divertir des humains consuméristes, voyeuristes et égoïstes, bref, fatigués de la vie de bureau en général, surtout quand celle-ci est partie pour durer une éternité... Jusqu’à l’arrivée d’Hector, un humain, contrôleur des normes de sécurité, déterminé à fermer l’établissement. Francis, le Vampire qui dirige le Parc, n’a pas le choix : il doit le mordre pour préserver leur secret. Muté en drôle de monstre, séparé de sa fille Lucie, et coincé dans le parc, Hector broie du noir... Et si il devenait finalement la nouvelle attraction phare de Zombillénium ?
Nous avions assisté à la vision presse du film, par "devoir" de critique, pensant y voir un film d’animation pour les petits et sans en attendre plus que cela. Nous ignorions donc qu’il s’agissait d’une adaptation cinématographique de la bande dessinée franco-belge de Arthur de Pins qui se joint ici à Alexis Ducord pour réaliser et scénariser ce film. Finalement aucun regret, bien au contraire. Nous avons découvert un bon et "beau" film, intelligemment construit qui parlera aux jeunes (pas trop) et aux adultes. Sans pouvoir spécifier jusqu’où va l’adaptation par rapport à la BD et comment celle-ci se différencie, le cas échéant, nous avons apprécié les divers portraits : celui d’un père, d’une petite fille, mais aussi de nombreux personnages de ce parc d’attraction ou s’opposent ou collaborent des zombies et des vampires. L’univers qui s’y déploie est une occasion de réfléchir sur nos propres sociétés, et est occasion de conclure le film par une touche morale. On s’attachera d’abord et détestera ensuite M. Béhémoth, le vampire, qui a des allures de joli garçon à baffer (comme Ken avec Barbie). Un parc d’attractions qui est donc miroir de nos propres débordements humains et qui permettra de découvrir un film au premier degré, pour l’histoire, mais aussi au deuxième degré, permettant une réflexion en famille sur le monde dans lequel nous vivons et proposons pour les générations futures !
Bande-annonce :