Low Notes, n’est pas un film « commercial ». Son jeune réalisateur navigue entre Bruxelles, Paris et Los Angeles. Laurier Fourniau réalise son premier long-métrage. Les basses fréquences du titre, ce sont celles du violoncelle (ce qui tombe bien au moment où le concours reine Elisabeth lui est consacré !). Laurier porte à bout de bras un film « indépendant ».
Il a été présenté dans quelques festivals et dans une salle à Paris et raconte l’histoire de Leon, qui, avec quelques amis, va tenter de se remettre d’une rupture amoureuse. Virées frénétiques et rencontres nocturnes s’enchaînent dans Los Angeles, la mégalopole tentaculaire, théâtre de leurs névroses. La ville est à elle seule un personnage du récit !
Celui-ci est en anglais et il parlera à des cinéphiles, à des jeunes qui pourront se reconnaître, à des rêveurs, des amoureux, délaissés, angoissés... Le critique est ici conscient que ce n’est pas particulièrement les auditeurs de RCF, ni le lectorat de Dimanche, d’autant que s’agissant de Bruxelles uniquement, nombre de lecteurs de Wallonie pourront se sentir exclus ou frustrés. Toutefois, parce qu’il a apprécié un film dont le réalisateur est prometteur, il veut le défendre dans les colonnes de Dimanche, sur ce site et donner la parole à ceux qui sortent du cadre du cinéma purement commercial. Certains diront : "Encore" ! Certes, c’est la troisième fois que nous le recevons à l’antenne. Mais "Encore", c’était son premier court-métrage. Alors, la chemin est rude et difficile. Low Notes ne pourra pas rivaliser avec nombre d’autres films, même mineurs. Mais des films comme celui de Laurier Fourniau, dont nous voulons voir les qualités avant les défauts, nous en voulons encore pour demain !
Eléonore Naomé et moi-même avons reçu le réalisateur sur RCF. Pour ceux qui n’ont pu l’entendre cette semaine, voici le podcast de son interview.
Low Notes a été présenté au Marché du film à Cannes cette année :