Présentation : ’The Big Sick’ est la véridique histoire d’amour du comédien Kumail Nanjiani et de son épouse. Le film raconte, sur un ton hilarant et émouvant, l’opposition entre amour et traditions familiales. Le producteur légendaire Judd Apatow (’Girls’, ’Knocked Up’, ’This is 40’, ’Bridesmaids’) a la réputation de dénicher les comédiens de talent. Il se surpasse ici en misant sur Kumail Nanjiani, un acteur qui aura toujours une place dans votre cœur. ’The Big Sick’ a été récemment présenté en première au festival de Sundance et est devenu depuis lors LA comédie romantique de l’année.
Après une aventure d’un soir, le comique de stand-up new-yorkais Kumail (Kumail Nanjiani, connu de ’Silicon Valley’) et Emily (Zoe Kazan) sont fous amoureux. Seul problème : Kumail cache l’existence de son amie à ses parents pakistanais très traditionnels. Ils préféreraient voir leur fils épouser une jeune fille pakistanaise. Lorsqu’Emily s’en rend compte, elle jure de ne plus jamais revoir Kumail. Mais Emily tombe soudainement malade et se retrouve dans le coma. Tandis que les médecins cherchent une solution, Kumail ne la quitte pas un seul instant, au grand désespoir des parents excentriques d’Emily (Ray Romano et Holly Hunter). Progressivement, un lien se crée entre Kumail et les parents d’Emily, qui va totalement changer leur vie.
Acteurs : Kumail Nanjiani, Zoe Kazan, Holly Hunter, Ray Romano.
Il s’agit donc d’une histoire vraie, interprétée par son principal protagoniste qui scénarise également le film avec son épouse qui, elle, est jouée par une actrice, Zoe Kazan. Ce qui aurait pu tourner au drame permet d’offrir au spectateur un « feel good movie » puisque l’on sait – l’histoire est connue (au moins aux USA) ne serait-ce que par la célébrité télévisuelle de Kumail Nanjiani – que tout finira bien. The Big Sick prend son temps (le récit aurait probablement gagné en efficacité à être plus court) pour permettre au spectateur de découvrir les enjeux et les dilemmes des uns et des autres. C’est que la question des mariages de tradition, « arrangés » - où l’amour n’est donc pas à la base mais supposé advenir au fil du temps – est intrinsèquement lié à la culture pakistanaise même si l’on n’habite plus au pays. Cela a été évoqué avec une autre « histoire vraie », Noces de Stefan Streker qui elle ne s’est pas conclue par un happy end.
Bien que le film prenne souvent le ton de la comédie de situation, en particulier lors des rencontres « arrangées » de prétendantes pour leur fils, il permet de prendre la mesure des difficultés culturelles de telles situations, ainsi, mais c’est plus en mode mineur ici, que de la position d’un musulman « athée ».
Bande-annonce :