Synopsis : Je suis resté dans les bois raconte l’histoire d’un artiste plasticien, Vincent Solheid, qui dans le cadre de la création de sa nouvelle expo vidéo va reconstituer des moments de sa vie. Il est entouré par une petite équipe dont font partie Erika, sa compagne et Michaël, un ami réalisateur, aidés par des proches, des connaissances ou de parfaits inconnus qui endosseront les rôles de ses parents, son premier amour, du curé de sa paroisse... Il se confronte à des situations passées, tour à tour honteuses ou cocasses, et les réincarne avec une totale sincérité dans douze tableaux/vidéos. Si ces situations paraissent souvent anodines prises individuellement, elles ont en commun de lui avoir fait mal, à lui ou à ses proches.
Le film est presque conceptuel. Il est "improbable" écrivais-je dans ma critique dès après la vision du film en projection presse. Il m’avait cependant tellement marqué que j’ai immédiatement proposé aux réalisateurs de venir parler de leur film sur RCF.
Michaël Bier et Vincent Solheid (qui avait même rêvé de devenir prêtre - on en parle d’ailleurs durant le film !) sont reçus cette semaine dans l’émission CINECURE, et plutôt deux fois qu’une ! C’est qu’après avoir très vite donné une appréciation sur les sorties de la semaine, nous avons enchaîné avec l’interview (qui se fera en deux parties). Erika Sainte, la compagne de Vincent, est en tournage et n’a pu être des nôtres. Voici le podcast de la première partie de l’interview (avec une erreur de ma part en situant Le serpent aux mille coupures... dans le nord de la France - mea culpa) :
NB : l’entretien commence à partir de la troisième minute.
Nous avons eu l’occasion de poursuivre l’interview. Voici le lien vers le podcast de la suite.