Présentation BIFFF : Dans une froide Sibérie contemporaine de Game of Thrones, il était un temps où l’on offrait de jeunes nubiles en sacrifice aux dragons. Jusqu’au jour où un homme, fou amoureux de sa bien-aimée, refusa de la voir finir en apéro chez ces lézards mythiques. Pourchassant la bête jusque dans son antre, le valeureux guerrier la terrassa d’un coup d’épée fatal et sauva madame. Quelques générations plus tard, les vierges ne craignent plus rien et ne scrutent le ciel que pour la météo, tandis que la princesse Miroslava est vouée à se marier avec le descendant du fameux chasseur de dragons. Avec un tel pedigree, les invités du village ne peuvent s’empêcher de pousser la chansonnette appropriée : à savoir, le rituel d’invocation du dragon… Mais, à peine ont-ils fini le dernier couplet que le ciel se couvre brutalement, laissant juste entrevoir une silhouette aux écailles luisantes fonçant à toute blinde vers son en-cas…
Après avoir réussi ses classes en tant que storyboardeur sur Abraham Lincoln : Vampire Hunter, Indar Dhzendubaev se voit proposer une offre qu’il ne peut refuser, puisqu’elle lui vient du parrain du cinoche russe, Timur Bekmambetov : réaliser l’adaptation d’un conte fantastique écrit par les époux Dyachenko (équivalents ukrainiens de J.K. Rowling pour la littérature fantastique) ! Epaulé par Antony Tanev, un producteur féru d’héroic-fantasy (Conan the Barbarian, 300 : Rise of an Empire), Dhzendubaev nous offre une romance fantastique au souffle épique !
Acteurs : Alyona Chekhova, Anastasiya Dubrovina, Darya Dubnikova, Ieva Andrejevaite
Ma cotation BIFFF :
En préparant mon programme BIFFF, je n’avais pas été assez attentif. Comme me le faisait remarquer un confrère et ami critique : ’attention... c’est enfants admis’ avec comme probable sous-entendu "cela craint"... et cela s’est avéré. Il n’y avait pas de jeunes enfants mais bien de jeunes préadolescents, à l’âge encore bête qui tentaient d’avoir le style "BIFFF" sans vraiment y parvenir tout en grignotant à qui mieux mieux je ne sais quoi dans un sachet qui bruissait à chaque fois qu’une main y plongeait... L’âge bête qui fera crier des mots relatifs au sexe lors de quelques scènes un peu suggestives. Enfin, façon de parler parce que la suggestion est là bien plus que l’explicite ! M’enfin, quoi, il faut bien commencer à biffer à un moment. Arrivera un jour où ils auront acquis les codes du BIFFF par mimétisme constructif. Alors, soyons tel ! C’est l’adaptation d’un conte (pas lu !) pour enfants. Et au vu de l’adaptation cinématographique, disons pour filles, et même petites filles 8 à 10 ans... vous voyez. En fait nous avons droit à une variation sur La belle et la bête, mâtinée d’un Robinson Crusoé... féminin... ! Quoi que on y reviendra.
C’est qu’il y a aussi un homme, enfin mi-homme mi-bête, mais pas bête pour autant. C’est que le dragon se fait humain et vice-versa ! Que pour survivre il a besoin de carboniser des corps de femmes (raison pour laquelle il n’y a aucun squelette des nombreuses femmes enlevées les siècles précédents). En même temps, on ne doit pas montrer des images macabres aux gosses : on gagne sur tous les tableaux voire sur toutes les tablettes de chocolats... des abdos du dragon quand il est humain. Et cet humain est joué par un acteur qui à défaut de bien jouer a le physique de l’emploi, plus bellâtre que le plus bellâtre des acteurs de la saga Twilight ! A tel point qu’il séduira les jeunes adolescentes, d’autant que des "mecs" totalement straight convenaient au bar du BIFFF que c’était un beau mec. Bon, d’accord (allez-voir le diaporama du film et du tournage) mais un bel acteur et/ou une belle actrice ne font pas nécessairement un bon film... L’acteur c’est le mannequin russe Matvey Lykov (30 ans, 1m88, voir ci-contre) égérie de la styliste allemande Jil Sanders. Donc, ben oui, il sait poser, défiler, danser... mais pas grand-chose d’autre dans le film (c’est son premier long-métrage !).
Il faut ajouter que le prétendant de la belle Katherine a des petits côtés "Gaston" (de La Belle et la bête de Disney) en ce sens où s’il veut la fille ce n’est pas nécessairement par amour. Et aussi, finalement, comme dans le Disney déjà cité, la bête n’est peut-être pas celle (enfin celui) que l’on croit...
Diaporama (film et tournage)
Bande-annonce :