Synopsis : Dans les ruelles obscures de Sin City, Dwight cherche à se venger de la femme qui l’a Trahi, Ava Lord, tandis que Nancy tente de se remettre de la mort de Hartigan...
Quelques remarques préalables :
- Le titre du film est référencé comme "Frank Miller’s Sin City : A Dame to Kill For" sur IMDB.
- L’un des réalisateurs, Frank Miller est aussi l’auteur d’une série de comics "Sin City" à l’origine du film précédent du même nom et de sa suite (*), celui-ci. Ce dernier est une adaptation du tome J’ai tué pour elle de Miller.
- (*) il y a un débat actuellement sur IMDB (EN) pour savoir s’il faut parler de "sequel" ou de "prequel". En fait, on pourrait dire l’un et l’autre car le film combine des histoires parues dans des tomes différents du comics.
- Je possède le premier film (Sin City) en DVD, j’ai toujours reporté sa vision mais je suis décidé maintenant à m’y mettre !
Je partais en vision de presse à mon corps défendant, par "sens du devoir" et sans m’être renseigné sur le film au préalable. C’est dire que j’entrais en salle sans la connaissance et l’expérience de mes confrères journalistes.
Dès l’apparition du nom des acteurs au générique, je me suis rendu compte qu’avec des interprètes de cette trempe j’allais au devant d’une expérience cinématographique.
Voici quelques noms : Eva Green, Mickey Rourke, Jessica Alba, Josh Brolin ,Joseph Gordon-Levitt, Clive Owen, Juno Temple, Rosario Dawson, Michael Madsen, Jaime King, Jamie Chung... Autant dire, que du beau monde et de qualité !
Ensuite je fus plongé dans un univers surprenant : des images en noir et blanc hyper contrastées avec quelques touches de couleur, de temps en temps, quelques images en mode animation, très stylisées. Par ailleurs, au vu du titre, je craignais un violence importante. Et de fait outre un univers fortement sexualisé, il y a une extrême violence tout au long du film mais celle-ci est en quelque sorte désamorcée du fait de sa stylisation et de son amplification. On découvre, on voit la violence mais un peu à distance comme dans une bande dessinée.
On pourra reprocher au film de mêler plusieurs histoires différentes qui n’ont comme point commun que l’univers de Sin City. C’est parfois perturbant, d’autant que des acteurs vedettes disparaissent parfois avant la fin du film mais l’ambiance du long métrage (102’) et surtout un retournement de situation au cours de celui-ci mettent la pression sur le spectateur qui restera scotché à son fauteuil jusqu’à la fin du générique final.
Lien vers une vidéo sous-titrée bilingue de la bande-annonce.