Synopsis : Sébastien et Charlotte sont les parents débordés d’un bébé. Lorsque les deux potes de Sébastien, Arthur et Pascal, se retrouvent chez eux à un dîner, ils se lâchent sur les jeunes parents, sans soupçonner que le baby phone était allumé... (ci-contre le réalisateur).
Acteurs : Medi Sadoun, Anne Marivin, Pascal Demolon, Michel Jonasz, Lannick Gautry, Marie-Christine Adam, Barbara Schulz.
Le film aborde des thèmes déjà traités au cinéma sur le mode de la comédie (dramatique), à savoir un huis clos entre plusieurs personnages qui vont s’affronter se confronter au cours d’une soirée et d’un repas. On peut songer à Carnage, mais qui est bien sûr d’un tout autre niveau. Ici, le point déclencheur est une conversation d’amis au sujet d’autres amis (pas en bien on s’en doute) alors qu’ils ne savent pas que celle-ci est révélée par le biais d’un baby phone (d’où le titre du film). C’est la question des petits mensonges entre amis qui constitue le soubassement de ce "long métrage". Mensonges mais pour le bien, du moins le croit-on. Expérience qui sera universelle à découvrir les interviews des réalisateur et acteurs. Sur papier cela tient la route. La bonne volonté des uns et des autres ne peut pas être mise en cause...
Il y a bien quelques situations drôles, difficiles, des quiproquos lorsque les uns ou les autres s’exposent, mais tout cela manque terriblement de matière, de rythme et malgré la durée du film celui-ci semble bien long tant il tire en longueur. On a pensé que cela aurait convenu à un court-métrage et faute de dossier presse l’on découvre sur Internet que le réalisateur avait réalisé un court du même titre et qu’il voulait le développer en long. Et c’est typiquement la fausse bonne idée !
Pour être fan de courts-métrages, il eut mieux valu en rester là. D’autant que le tout aurait pu se jouer sur une scène de théâtre et probablement beaucoup mieux. Par ailleurs, les jeux de ou sur la lumière et l’éclairage ne sont pas convaincants et lorsque la pièce est plongée dans le noir et que les protagonistes s’éclairent à la bougie, nous avons affaire à une image sombre et l’on se prend à rêver que la « panne » cesse le plus vite possible… hélas, ce ne sera pas le cas. Oh, il y a bien la révélation finale d’un talent caché, méconnu de tous et des plus proches, mais bon, le spectateur s’en sera douté depuis longtemps et on ne va pas gâcher le plaisir d’en dévoiler plus.
Bande-annonce du film de 2017 :
Le trailer du court-métrage de 2014