Ce film de 175 minutes est très difficile à coter.
Il est composé de 59 chapitres (annoncés comme tel en ouverture et fermeture au noir de chacun d’eux) de longueurs inégales dont certains quasiment sans dialogues.
Il se veut un réquisitoire contre la violence domestique, ici une femme battue qui vit avec son mari policier et leur fille.
Peu de violence visible, mais les bleus de plus en plus nombreux sur le corps de l’épouse témoignent de la violence qui s’accumule contre cette femme de policier dans le cadre d’une famille totalement ordinaire.
Le réalisateur arrive certes à susciter le malheur mais au prix d’un trop long itinéraire qui a décontenancé plusieurs confrères qui ont quitté la salle parfois après quelques chapitres.
Un exercice de style qui pourrait malheureusement aller à l’encontre de ce que le réalisateur veut dénoncer (avec des images souvent splendides).