Synopsis : Deux ans ont passé. Après avoir raté leur séparation, les Leroy semblent parfaitement réussir leur divorce. Mais l’apparition de deux nouveaux amoureux dans la vie de Vincent et de Florence va mettre le feu aux poudres. Le match entre les ex-époux reprend.
Acteurs : Marina Foïs, Laurent Lafitte, Michaël Abiteboul, Anna Lemarchand, Michel Vuillermoz, Anne Le Ny.
Donner une suite à un film, c’est toujours délicat et peut s’avérer au mieux inutile, au pis complètement raté. Les scénaristes disent ainsi : "Avec les suites, il y a une sorte de coefficient multiplicateur de satisfaction ou de déception. Avec un premier film, on a toujours le bénéfice de la fraicheur et du fait que les gens n’attendent rien de vous. Mais quand on revient après un succès, il peut y avoir un côté un peu suspect". Ce n’est pas le cas ici. Non que ce soit le chef-d’oeuvre de l’année, loin de là, mais que le film poursuit sa lancée sur d’autres rails. Le premier volet accumulait une succession de gags et de sketches liés à la dissolution d’un couple ou chacun voulait son indépendance et donc pas garder les enfants. Tout le contraire des situations (dramatiques) habituelles ou l’on se dispute pour avoir la garde. Le premier, où l’on a beaucoup ri malgré le caractère un peu décousu de l’ensemble, s’attachait surtout aux réactions des enfants. Nous avons laissé tout ce beau monde alors que papa et maman rêvaient de partir aux antipodes, bien éloignés l’un de l’autre...
Nous les retrouvons ici, bien plus proches que jamais, et ce n’est pas spoiler que de signaler qu’ils vont vraiment être très proches. Et l’on pourrait même ajouter : dans les deux sens du mot, physique et symbolique. Cette fois-ci, c’est plutôt le couple d’origine, les ex, donc, qui seront au centre du récit, mais aussi, les nouveaux compagnon et compagne, les interactions, les coups vaches, la jalousie peut-être ? Sûrement ? La façon dont les enfants vivent cela. Ce sont moins les gags qui font rire que les dialogues. Les vannes, les piques, les jeux de mots font souvent mouche. Les situations virent parfois à l’absurde, mais on l’accepte volontiers. On retiendra un plan séquence au début du film et une scène de repas de plus de dix minutes, très "théâtrale" (au sens technique du terme, cela lié à l’expérience de Matthieu Delaporte et de Alexandre de la Patellière) : "Vingt pages de textes sur un dîner dans un scénario, cela n’arrive jamais ! Mais nous savons intimement que si nous avons une situation très forte, cela est possible, car les mots mettent autant d’action qu’une cascade de voiture" déclare Alexandre de la Pattelière !
Il n’est pas impossible qu’il y ait une suite, mais c’est probablement une fausse bonne idée quoiqu’en disent Matthieu Delaporte et Alexandre de la Patellière : "Avec les suites, il y a une sorte de coefficient multiplicateur de satisfaction ou de déception. Avec un premier film, on a toujours le bénéfice de la fraicheur et du fait que les gens n’attendent rien de vous. Mais quand on revient après un succès, il peut y avoir un côté un peu suspect".
Bande-annonce :