Synopsis : Michelangelo, Donatello, Leonardo et Raphael sont de retour pour affronter des méchants toujours plus forts et impressionnants, aux côtés d’April O’Neil, Vern Fenwick et d’un nouveau venu, le justicier masqué hockeyeur Casey Jones. Après son évasion de prison, Shredder associe ses forces à celles d’un savant fou Baxter Stockman et de deux hommes de main aussi bêtes que costauds, Bebop & Rocksteady. Leur objectif : lancer un plan diabolique pour régner sur le monde entier ! Alors que les Ninja Turtles s’apprêtent à défier Shredder et son nouveau gang, ils doivent rapidement faire face à une menace tout aussi grande : le célèbre Krang !
Acteurs : Alan Ritchson, Megan Fox, Stephen Amell, Laura Linney, Johnny Knoxville, William Fichtner, Brian Tee, Will Arnett, Noel Fisher, Tony Shalhoub.
Comme nous l’écrivions pour le premier opus de Ninja Turtles (Teenage Mutant Ninja Turtles), nous ne sommes vraiment pas dans notre genre cinématographique de prédilection. Nous poursuivons l’incursion dans le monde du comics et des films d’animation de la saga avec quelques nouveaux personnages issus de cet univers : Bebop et Rocksteady qui nous font découvrir leur animalité ! Il y a surtout celui de Krang, l’extraterrestre réduit à l’état de cerveau dans un corps de robot humanoïde.
S’il y a une débauche de cascades, nos sympathiques tortues jouent toujours aussi en motion capture et les acteurs ont donc dû s’effacer derrière leurs doubles informatisés. On peut même penser à un moment donner qu’un sérum spécial leur donnera des traits humains... mais non, en fait nous ne verrons jamais les corps et visages des acteurs ! Ce fut donc frustrant pour nous, mais nous gageons que cela ne devrait pas arrêter les fans. Ils découvriront aussi des décors réels : "La tanière et le camion des tortues ont tous deux été construits au coeur de la très historique armurerie de Brooklyn, à Park Slope. Le bâtiment, qui a abrité le quatorzième régiment de la milice new-yorkaise, a originellement été érigé en 1893, et a hébergé depuis lors plusieurs divisions différentes de l’armée américaine, tout en étant parfois, comme ici, utilisé comme espace de tournage. (source)"
S’agissant d’acteurs, nous retrouvons bien entendu Megan Fox dans le rôle d’April O’Neil et Will Arnett dans celui de Vernon Fenwick. Parmi les nouveaux, nous avons apprécié Brian Tee dans son rôle de l’antagoniste Schredder. L’acteur vous vient essentiellement du monde des séries, mais certains se souviendront peut-être l’avoir vu dans le rôle de D.K. (The Fast and the Furious : Tokyo Drift ou de Noburo dans The Wolverine. Nous avons également apprécié le très sympathique (et très séduisant selon une de nos consoeurs) Stephen Amell. C’est quasiment son premier vrai (second) rôle au cinéma. Les fans de la série Arrow auront reconnu l’acteur canadien qui débuta dans Queer As Folk et surtout le surprenant Dante’s Cove. Il joue ici le justicier, Casey Jones. Pour la petite histoire, L’acteur Stephen Amell a proposé d’assurer lui-même la cascade au moment où son personnage s’enfuit à patin : "Un jour, Stephen est venu me voir et m’a dit, ‘tu sais que je patine très bien ?’. Je savais qu’il avait pratiqué le hockey sur glace, mais je l’ai averti qu’il devrait patiner entre des voitures, poursuivi par d’autres véhicules en mouvement. Il m’a juste répondu ‘Trouve-moi des rollers’, et c’est ce que nous avons fait. Et je dois bien avouer qu’il assure ! D’ailleurs, Stephen ne voulait pas que qui que ce soit le remplace, c’était son truc et il comptait bien se le garder pour lui et rien que pour lui, au maximum de ses possibilités. Ainsi, quasiment toutes les cascades, à chaque fois que vous voyez Casey, que ce soit le pied sur l’accélérateur, les mains sur le volant, en train de se battre ou zigzaguant au milieu d’un garage encombré, c’est Stephen", se souvient le producteur Andrew Form (source).
Il s’agit du deuxième long métrage réalisé par Dave Green. Son premier Earth to Echo, ciblait les adolescents prépubères ou les enfants. Ce film de science-fiction gentil, mignon, voire racoleur, datait et n’apportait vraiment rien de neuf et parfois une sérieuse envie de s’assoupir durant ce film qui ne durait pourtant pas plus d’une heure trente. Est-ce que Green était le plus approprié pour reprendre le flambeau de Jonathan Liebesman ? Et plus encore, dans quelle galère les scénaristes Josh Appelbaum et André Nemec sont-ils allé se fourrer ?
En tout cas, il faudra viser très bas pour l’âge de la cible que certains confrères estiment avoir "clairement moins de 5 ans, autant concrètement que mentalement" (source) !