Synopsis : Depuis son château, la petite Sophie ne peut résister à la tentation de l’interdit et ce qu’elle aime par dessus tout, c’est faire des bêtises avec son cousin Paul. Lorsque ses parents décident de rejoindre l’Amérique, Sophie est enchantée. Un an plus tard, elle est de retour en France avec son horrible belle-mère, Madame Fichini. Mais Sophie va pouvoir compter sur l’aide de ses deux amies, les petites filles modèles, et de leur mère, Madame de Fleurville pour se sauver des griffes de cette femme.
Acteurs : Muriel Robin, Golshifteh Farahani, Anaïs Demoustier, Caroline Grant.
Christophe Honoré aime les adaptations littéraires. Souvenons-nous de La belle personne où il s’attaque au roman La princesse de Clèves en 2008 et surtout de l’excellent - mais mal accueilli - Métamorphoses où il adaptait Ovide.
Aujourd’hui, c’est à un autre chef-d’oeuvre de la littérature qu’il s’attelle ou plutôt deux : Les malheurs de Sophie et Les petites filles modèles de la comtesse de Ségur. Le pari est passablement réussi grâce aux acteurs, à la partition musicale et à la rupture du quatrième mur (sans compter les animations graphiques qui viennent illustrer et colorer le film). Si les jeunes acteurs sont talentueux on remarquera ici Muriel Robin qui excelle a rendre détestable le personnage de Madame Fichini. Anaïs Demoustier est au service d’un récit auquel Golshifteh Farahani apporte une note orientale bienvenue.
Nous n’avons malheureusement pas vu ce film dans de bonnes conditions. Le DCP n’était pas disponible lors de la projection presse. Le lien que l’on a transmis proposait un fichier très compressé avec un énorme Watermarkt qui barrait l’image en son milieu et lorsque nous avons voulu revoir le film pour l’analyser le mot de passe n’était plus valide. Raison pour laquelle cette "critique" se trouve dans la section "sans légende" du site. De notre côté, nous irons le voir malgré tout en salle, pour le plaisir parce que nous apprécions le cinéma de Christophe Honoré !
En attendant, n’hésitez pas à lire la recension du film par un de nos amis critique cinéma, Eric Van Cutsem.