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Le 9e Offscreen s’ouvre ce mercredi avec Evolution, de Lucile Hadzihalilovic, en présence de l’équipe du film.
Dès le mercredi 2 mars, les films cultes d’hier et de demain, les pépites enfouies au fond des cinémathèques et autres œuvres dont les atours provoquent le bon goût dominant défileront comme à la parade lors des 3 semaines du 9e Festival Offscreen. Dix avant-premières, trois rétrospectives, un colloque, des séances spéciales et une sélection de courts-métrages émailleront cette édition éclectique qui investira le Cinéma Nova, la Cinematek, le Bozar, le Cinéma Ritcs et plusieurs lieux à travers le pays.
Petit aperçu de ce qui nous attend lors de la première semaine de festival.
Ouverture : Evolution, de Lucile Hadzihalilovic (2 mars – 19h30 – Nova - en présence de la réalisatrice et de l’équipe du film).
Le dernier opus de Lucile Hadzihalilovic, œuvre onirique remplie de rituels obscurs, à l’imaginaire horrifique et à la poésie vénéneuse, ouvrira les festivités. Production majoritairement belge, le film est soutenu par le travail extraordinaire de Manu Dacosse à la photographie et du jeune Max Brebant, véritable révélation dans le rôle principal.
Rétrospective Lucile Hadzihalilovic
Nous profiterons de la présence de la talentueuse réalisatrice d’Evolution pour consacrer une rétrospective à sa courte mais impressionnante œuvre. Débutant sa carrière par une longue collaboration avec son partenaire de l’époque Gaspar Noé, au sein de leur structure Les Films de la Zone, Lucile Hadzihalilovic trouve dès son premier moyen-métrage La bouche de Jean-Pierre (4 mars – 19h30 – Nova) une voix singulière, poétique, cynique et oppressante. Son premier long-métrage, Innocence (5 mars – 21h30 – Nova), premier volet du diptyque que vient clore Evolution, nous plonge dans un internat de jeunes filles aux règles étranges, baigné dans une symbolique obscure et une discipline draconienne.