Synopsis : A Paris, en 1880, Auguste Rodin reçoit enfin, à 40 ans, sa première commande de l’Etat : ce sera "La Porte de L’Enfer" composée de figurines dont certaines feront sa gloire comme "Le Baiser" et "Le Penseur". Il partage sa vie avec Rose, sa compagne de toujours, lorsqu’il rencontre la jeune Camille Claudel, son élève la plus douée qui devient vite son assistante, puis sa maîtresse. Dix ans de passion, mais également dix ans d’admiration commune et de complicité. Après leur rupture, Rodin poursuit son travail avec acharnement. Il fait face au refus et à l’enthousiasme que la sensualité de sa sculpture provoque et signe avec son Balzac, rejeté de son vivant, le point de départ incontesté de la sculpture moderne.
Présentation : Il est aujourd’hui difficile d’imaginer qu’à quarante ans Rodin est un inconnu. La commande tardive de la Porte de l’Enfer va lui permettre d’imaginer de multiples figurines dont certaines feront enfin sa gloire, comme le Baiser et le Penseur. Il rencontre alors la jeune Camille Claudel qui devient vite son assistante préférée. Dix ans d’admiration commune et de travail complice, dix ans de passion, qui après la rupture les laisseront l’un et l’autre exsangues pour longtemps.
Rodin finira par s’en relever et poursuivra son œuvre avec encore plus d’audace, consacrant la splendeur de la femme par ses incroyables dessins et réussissant le pari de son Balzac, qui deviendra pour tous le point de départ incontestable de la sculpture moderne. Un siècle après sa mort, Rodin est devenu le sculpteur le plus célèbre après Michel-Ange et son œuvre règne dans les principaux musées du monde. (source)
Acteurs : Vincent Lindon, Izïa Higelin, Séverine Caneele, Magdalena Malina.
Une grosse déception que le dernier film de Doillon. Peut-être est-ce nous ? Mes séances de lutte nous laissait déjà interrogatif.
Rodin est très académique, le souffle ne passe pas, c’est profondément ennuyeux et si c’était un cours à l’Université sur Rodin… on le brosserait (= on le sècherait, en France).
Plusieurs confrères étaient au bord de l’endormissement, la passion de Rodin ne passe pas, ni celle qu’il a pour l’art ni celles qu’il a pour les femmes ! Même les scènes où celles-ci sont dénudées n’érotisent pas le film alors qu’on suppose qu’elle titillent fameusement Rodin !
Nous avons assisté à une série de scènes accolées les unes à côté des autres et malgré les transitions graphiques on a peine à avoir quelque intérêt pour ce biopic.
Bien plus, celui-ci ne donne même pas envie d’en savoir plus sur Rodin !
Il y a bien l’esthétique, sombre, probablement voulue mais qui écrase le film… à tel point que l’on respire quand quelques extérieurs lumineux viennent éclairer le film.
Bon, maintenant, on ne va pas tirer sur l’ambulance, c’est peut-être un problème chez nous. Il vous faudra demander l’avis d’autres confrères et consoeurs… et voir l’accueil réservé au film lors du Festival de Cannes.
Cerise sur le gâteau, la prise de son et/ou l’articulation par les acteurs rendaient plus d’un tiers des dialogues inaudibles. Plusieurs ont dû se rabattre sur les sous-titres flamands ce qui nous fait penser que ce n’est pas notre audition qui en en cause !
Un problème qui semble plus fréquent dans le cinéma français (voir ce que nous écrivions sur Journal d’une femme de chambre, L’Astragale ou Dealer … tous dans des salles différentes, ce qui semble exclure un problème lié à la sonorisation de la salle). Si nous achetons un jour le Blu-Ray, ce ne serait pas alors pour le film mais pour pouvoir le suivre avec des sous-titres pour malentendants !
Bande-annonce :