Synopsis : Toute la famille de Ki-taek est au chômage, et s’intéresse fortement au train de vie de la richissime famille Park. Un jour, leur fils réussit à se faire recommander pour donner des cours particuliers d’anglais chez les Park. C’est le début d’un engrenage incontrôlable, dont personne ne sortira véritablement indemne...
Acteurs : Song Kang-Ho, Cho Yeo-jeong, So-Dam Park, Lee Sun-Kyun, Woo-sik Choi, So-Dam Park
A part quelques avis dissonants Parasite a obtenu l’aval des critiques de cinéma et du public qui l’a vu lors de sa sortie. Primé à plusieurs reprises, souvent de faon prestigieuse, nous sommes de ceux qui avons largement apprécié le film (voir notre critique) tout comme Julien, un des rédacteurs de ce site.
Le 1er juillet 2020, les salles de cinéma belges rouvrent leurs portes aux spectateurs. A ce moment, Parasite ressortira sur nos écrans... dans une version en Noir et Blanc. Il ne s’agit pas d’une version simplement décolorisée, mais supervisée par Bong Joon-Ho lui-même. Si la chose est rare, elle n’est pas neuve et l’on avait connu un cas semblable avec Mad Max Fury Road. Toutefois, même s’il s’agissait d’un "simple" passage au Noir et Blanc, cette version, dite "chrome" ne l’était peut-être pas aussi simplement (lire ici l’article de Première).
Curieux, nous avons visionné ce film (que nous connaissons bien pour l’avoir vu au moins quatre fois) avec nos consoeurs et confrères. Nous pensons "simplement" jeter un coup d’oeil pendant un quart d’heure... et nous sommes resté jusqu’à la fin du film. Que faut-il penser de cette version ?
Est-ce qu’elle apporte quelque chose de radicalement neuf, par exemple, avec un palette BW hautement contrastée (comme dans Sin City, par exemple, ou certains romans graphiques) ? Non, pas vraiment. Et pourtant l’expérience est intéressante, au moins pour un cinéphile, surtout s’il a vu le film. C’est que le noir et blanc apporte un (petit) plus au film en accentuant la dimension dramatique. Là où l’original pouvait laisser entrevoir un "certain" humour (au moins de situation) ; ici la tension dramatique prend le dessus. Est-ce suffisant pour que le spectateur paie pour cette expérience ? Nous n’en sommes pas sûr ! A moins peut-être que la frilosité de la programmation de reprise après le confinement lui donne envie de (re)voir un film de qualité ?
Bande annonce (ST anglais)