Ce film norvégien de Iram Haq a été projeté au public du BRFF le samedi 7 juin à 21h00. La réalisatrice nous livre son premier long métrage qui aborde des questions difficiles : la confrontation entre deux cultures : celle du Pakistan et celle de la Norvège, l’existence d’une mère célibataire, la relation aux hommes...
Il me faut reconnaître d’emblée que le film peine parfois à susciter l’intérêt (même si l’ennui a pu être suscité par le fait qu’il s’agissait du troisième film d’affilée !). Il faut donc un certain effort du spectateur pour aborder et recevoir ce film. Nous découvrons la protagoniste principale (actrice en quête de rôles) aux prises avec des amours de passage, avec le père de son fils (architecte de renom) dont elle partage la garde avec lui. Une rencontre avec un réalisateur suédois qui aimerait tomber amoureux mais à des difficultés à gérer la rencontre et l’irruption de cette fille mère dans sa vie et son univers professionnel ouvre des perspectives à l’héroïne. Ces perspectives ne se concrétiseront pas mais lui permettront, au risque de la perte de son fils de s’interroger et de découvrir sa place dans son existence.