Synopsis : Divergente 2 : l’insurrection met Tris face à de nouveaux défis. Elle part à la recherche d’alliés et de réponses dans les ruines d’une Chicago futuriste. Tris et Quatre sont à présent des fugitifs en cavale et sont traqués sans relâche par Jeanine, à la tête d’une faction des Érudits assoiffée de pouvoir. Une véritable course contre la montre s’engage tandis qu’ils essaient de comprendre pour quelles raisons la famille de Tris a sacrifié sa vie, et pourquoi les chefs des Érudits sont prêts à tout pour les en empêcher. Hantée par ses choix passés et habitée par la volonté de protéger ceux qu’elle aime, Tris et Quatre affronteront des épreuves tout aussi impossibles les unes que les autres dans leur quête de la vérité sur leur passé et sur l’avenir de leur monde.
Acteurs : Shailene Woodley, Kate Winslet, Theo James, Miles Teller Jai Courtney, Mekhi Phifer, Ben Lamb.
Hier : Divergente
J’avais écrit, pour le premier volet de la saga : Divertissement agréable - c’est pourquoi je lui donne une honnête moyenne -, mais typiquement destiné aux adolescents. Adaptation du premier roman éponyme d’une trilogie de Veronica Roth. Sans avoir lu ce livre, il semble bien qu’à part un élément (le viol de l’héroïne - regretté ensuite par l’écrivaine), le film reprend la trame du récit.
On surfe sur la même vague que Hunger Games : une dystopie ou les humains se sont enfermés derrière un enclos. Il y a cinq factions. Il faut en choisir une au sortir de l’adolescence et ensuite y faire ses preuves...En principe il devrait y avoir une ou deux suites au film... si le public s’enthousiasme comme pour Hunger Games.
A la sortie du premier volet, ma note était de 5/10, la cote assumée d’un senior.
Aujourd’hui : Insurgent
Ici, pour cette suite, ma note s’élève un peu ! De nouveau, il s’agit d’une cotation selon des critères cinématographiques (les miens, très subjectifs). Je reconnais aussi que ce film correspondra très probablement aux attentes du public adolescent visé, qu’il récoltera un succès de salle et financier qui permettra sans problème de financer la troisième partie (scindée en deux épisodes, prévus en 2016 et 2017). Non seulement la cible est bien visée, mais plus encore, elle correspond à des critères typiquement américains en termes de violence (finalement pas tellement présente) et de sexe (le premier baiser - je ne dirai pas entre qui et qui - apparaît un peu après la première moitié du film) ! Par ailleurs,il n’y a pas de triangle amoureux entre Chris, Tobias et Edgar. La morale est donc sauve !
Adaptations...
Les jeunes qui auront lu la saga "littéraire" de Veronica Roth seront peut-être déçus des adaptations apportées à celle-ci. De nouveaux personnages apparaissent, mais aussi un cube et une curieuse boîte pentagonale dont vous découvrirez le sens et le rôle si vous allez voir le film. Il a également des personnages du livre qui ne sont pas présents à l’écran : Zeke, Shauna, Fernando, Robert, Susan et Cara. Quant aux nouveaux, il y a (source Allociné) :
- Octavia Spencer en Joanna, chef des Fraternels
- Naomi Watts en Evelyn, chef des Sans-faction et
- Jonny Weston en Edgar, (un sans-faction inventé par les scénaristes) ainsi que
- Daniel Dae Kim (Lost), qui incarne Jack Kang.
Il y a également quelques personnages qui meurent dans le film ainsi que des armes non létales, mais beaucoup plus pernicieuses que l’on découvrira lors de l’attaque contre la faction des Sincères (dont le sérum de vérité révélera quelques secrets de nos héros !).
Cascades et effets...
Outre les effets spéciaux, très nombreux, souvent impressionnants, il y a également beaucoup de cascades, tout aussi impressionnantes. Il me faut donc comme souvent rendre un hommage tout particulier aux cascadeurs sans qui de tels films ne pourraient se réaliser. Je dois cependant préciser que l’Australien Jai Courtney (acteur qui semble avoir la cote pour le moment) a réalisé lui-même la totalité des cascades. L’acteur est visiblement un athlète accompli... mais il est du côté des "mauvais".
J’ai vu le film en 2D sur un écran normal, mais il semble qu’il est prévu en 3D, Dolby Atmos et surtout pour une projection sur très grand écran. Quoi qu’il en soit - est-ce dû à la 2D ? - il a certains plans du film qui m’ont paru flous. Hormis cette petite réserve, et laissant de coté mes éventuelles coquetteries de critique cinéma, je dois vraiment avouer que malgré les faiblesses scénaristiques (finalement celles des romans ?) le film en met plein la vue. Si l’on accepte les conventions du genre, même si le film est dispensable, il faut avouer que l’on peut prendre plaisir à voir cette histoire à l’écran... quitte à l’oublier sitôt sorti de la salle. Par ailleurs les changements apportés par le réalisateur Robert Schwentke (qui remplace ainsi Neil Burger pour "faire" le film - à ce stade, je suppose que l’on peut être interchangeable) au scénario par rapport à celui du livre pourront constituer une surprise pour certains. Ainsi l’intrigue ne sera peut-être pas trop cousue de fil blanc et pourra les captiver un peu plus !
Par ailleurs, l’avantage de ce deuxième volet est que le spectateur qui a vu le premier connait les personnages et le cadre, l’univers dont ils font partie. Hormis les quelques révélations en cours de route, on peut aller directement à l’action ou au développement éventuel de certains des personnages. Enfin, les univers virtuels pourront se déployer au maximum pour le plaisir de ceux qui aiment les effets spéciaux.
Bandes-annonces :
En version originale
En version française