On ne s’étonnera pas de nous retrouver dans un univers médical puisque le réalisateur est aussi médecin et continue d’exercer.
Tout comme dans des séries médicales (auxquelles on peut parfois penser durant le film) nous sommes quasi constamment à l’intérieur d’un hôpital, depuis les chambres de malades jusqu’aux locaux techniques ou de détente.
Nous suivons le quotidien d’un hôpital et en particulier celui de deux internes, l’un français (Vincent Lacoste, très juste mais peut-être un peu trop jeune dans un rôle qui lui donne 23 ans), fils du directeur (Jacques Gamblin) ; l’autre, médecin d’origine algérienne (excellent Reda Kateb, e.a. Mister Aziz dans la saison 2 d’Engrenages).
Sont abordées des situations probablement inspirées de la réalité de relations et problèmes entre patients et médecins ou milieu hospitalier. Il y a également un aspect "militant" : mise en cause de l’inhumanité des lieux, personnes et situations mais aussi du manque de moyens et de certaines directions qui ne voient que les enveloppes budgétaires à respecter.
Rien de vraiment nouveau (à part la sincérité du projet), parfois on joue un peu trop sur la corde émotionnelle mais difficile de ne pas être touché.