Genre : Action
Durée : 145’
Acteurs : Vin Diesel, Michelle Rodriguez, Tyrese Gibson, Jordana Brewster, John Cena, Charlize Theron, Helen Mirren, Lucas Black, Cardi B...
Synopsis :
Dom Toretto mène une vie paisible avec Letty et son fils Brian. Une menace viendra cependant troubler leur tranquillité. Son équipe doit se réunir pour mettre un terme à un complot mondial mené par l’assassin le plus habile et le conducteur le plus performant qu’ils aient pu rencontrer. Cet homme aux performances surhumaines n’est autre que le frère abandonné de Dom, Jakob. L’action se déroule dans le monde entier, de Londres à Tokyo, de l’Amérique centrale à Edimbourg, d’un bunker secret en Azerbaïdjan aux rues grouillantes de Tbilissi. En chemin, de vieux amis ressusciteront, de vieux ennemis reviendront, l’histoire sera réécrite et le vrai sens de la famille sera mis à l’épreuve comme jamais auparavant.
La critique de Julien
Vers l’infini, et au-delà. Quand il n’y en a plus, il y en a encore ! Retardé bon nombre de fois pour les raisons que vous connaissez tous, la saga "Fast & Furious" est de retour dans nos salles, comme à son habitude, en roue libre. Alors qu’un dixième film se prépare (lequel sera alors séparé en deux parties), place donc au neuvième film de la franchise à succès, réalisé par Justin Lin, lequel revient donc au volant du bolide d’Universal Pictures Studios, après avoir dirigé "Tokyo Drift", ainsi que les épisodes 3, 4 et 5. Faisant suite au premier film dérivé de la franchise "Hobbs & Shaw" (2019), "Fast & Furious 9" voit ici Dominic "Dom" Toretto et "sa famille", pourtant à la retraite, faire face à un complot dirigé par son frère renié Jakob (John Cena), avec l’aide de la Cipher (Charlize Theron), criminelle et cyberterroriste (laquelle était l’antagoniste principal du précédent volet), alors qu’ils tentent de mettre la main sur Ares, une technologie capable de pirater n’importe quel système d’armes contrôlées par ordinateur, elle qui est alors séparée en deux pièces...
Alors que certains personnages sont ici de retour (même d’entre les morts), tandis que d’autres se cachent pour revenir en force pour le (double) final (restez d’ailleurs bien assis jusqu’à la fin du générique), la saga pousse une fois de plus le curseur un peu plus loin, étant donné que les voitures passent ici la majorité de leur temps dans les airs, plutôt que sur leurs roues. C’est assez paradoxal à dire, mais c’est pourtant vrai ! Ou en tout cas, ça l’est dans l’action, car on ne va pas se mentir en disant que la série de films s’affaiblit de plus en plus en termes d’écriture, étant donné des péripéties invraisemblables, mais vrombissantes, certes au service de l’action, démesurée, mais déconnectée de toute plausibilité. Finalement, la majorité des scènes de courses-poursuites et de cascades ne sont ici majoritairement le fruit que d’effets spéciaux parfaitement huilés, mais sans véritable cinéma derrière. Ce sera sans doute là notre plus gros reproche, car en cherchant le sensationnel, toujours plus loin, toujours plus haut (c’est le cas de le dire), Fast & Furious" se perd, et fatigue cette fois-ci un bon coup. Et il en est de même en termes d’enjeux scénaristiques, les trois scénaristes du film (dont fait partie le réalisateur) n’ayant pas eu d’autres choix ici que de réchauffer une soupe déjà tiède, et d’imaginer une intrigue passée, racontée alors sous forme de flash-back (joli grain à l’image pour le détail), et donc jusque-là inconnue du public, en prémisse donc de ce qui attend aujourd’hui Toretto et compagnie. En d’autres termes, c’est facile, et sans ambition.
C’est sans doute l’une des attractions cinématographiques les plus rentables et populaires de cette dernière décennie, elle qui fête d’ailleurs, cette année-ci, ses vingt ans ! D’ailleurs, entre parenthèses, ce dimanche 18 juillet 2021, Vin Diesel, toujours en forme, et en Marcel (!), fête ses 54es bougies ! Alors, pourquoi les fans et amateurs du genre et de popcorns bien sucré se priveraient-ils d’un tel spectacle, ayant établi sa réputation (et non pas sa renommée) depuis bien longtemps, et ainsi trouvé son public ?