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CINECURE
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Justin Chadwick
Tulip Fever
Sortie le 30 août 2017
Article mis en ligne le 6 août 2017

par Charles De Clercq

Synopsis : Une femme mariée et son amant, initialement engagé pour peindre son portrait, se lancent dans la vente de bulbes de tulipe pour récolter assez d’argent pour fuir.

Acteurs : Alicia Vikander, Cara Delevingne, Christoph Waltz, Dane DeHaan, Zach Galifianakis, Jack O’Connell, Judi Dench, Tom Hollander, Holliday Grainger.

Voilà que nos agents spatio-temporels Valérian et Laureline se retrouvent dans un autre espace temps, en Hollande au XVIIe siècle et ils ne sont plus en couple ! Stop, c’est de l’humour... et arrêtons le temps de faire une mise au point ! Il ne s’agit donc pas du couple vedette du dernier Besson, mais de leurs interprètes, Dane DeHaan et Cara Delevingne qui se retrouvent au casting de ce film qui surfe sur une première fièvre boursière autour de tulipes ! Si Dane DeHaan est un des premiers rôles, ce ne sera pas le cas de Cara Delevingne, qui cède la place ici à Alicia Vikander qui a deux amours ! Son mari, Cornelis Sandvoort (Christoph Waltz) qui la sauve (la rachète à) de l’orphelinat de Ste Ursula où elle se trouvait sous la direction d’une abbesse (étonnante Judi Dench) et un jeune peintre, Jan Van Loos (notre très juvénile Dane DeHaan, 31 ans au compteur et il ne les fait pas !) ! Deux amours pour Sophia Sandvoort, mais aussi deux histoires d’amour, car outre celle entre Sophia et Jan, il y en a une autre entre Maria, la servante-cuisinière, et William (Jack O’Connell) un livreur de poissons (que l’on cuisinera donc souvent à la maison au grand dam du maître des lieux).

Le synopsis annonce la couleur et apprend donc que le peintre deviendra l’amant (c’est classique), mais aussi une autre, florale, celle-là puisqu’il sera question de tulipes ! Et c’est là une troisième histoire (d’amour ?) qui traverse le film et lui donne son nom puisqu’il se situe à l’époque de la Tulpenmanie. Il s’agira d’une certaine façon de la première bulle spéculative puisque l’on vendra des bulbes que l’on ne possède pas encore. L’on pourrait oser le jeu de mots en faisant état de « bulbes spéculatifs » ! La fièvre et le climat sont très bien rendus dans le film et, pour la partie historique, l’on pourra se référer à Wikipédia. Le film utilise ainsi dans sa trame un incident dramatique qui aura des conséquences... incalculables (attention, la note est un spoiler : [1]).

Sans être un grand film qui révolutionne le genre Tulip Fever a un certain charme dû tant à l’interprétation des différents acteurs et des histoires racontées et entremêlées, des jeux de l’amour et du hasard, que du travail de reconstitution « historique » : lieux, vêtements, climat et ambiance. Ajoutons-y un peu de suspens et nous avons un film que l’on verra avec plaisir à la rentrée de septembre cette adaptation au cinéma du roman Tulip Fever (Le Peintre des vanités) de Deborah Moggach (1999).



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