Signe(s) particulier(s) :

• deuxième réalisation du cinéaste américain Tyler Spindel à sortir sur Netflix après « Father of the Year » (2018), déjà quant à lui porté par le comédien David Spade ;
• co-produit par la société Happy Madison Productions d’Adam Sandler.

Résumé : Tim Morris rencontre la femme dont il a toujours rêvé. Il l’invite à passer un week-end avec lui, organisé par son entreprise. Quand il voit débarquer la mauvaise fille, Tim comprend, hélas trop tard, qu’il a envoyé un message à la mauvaise personne.

La critique de Julien

Parmi les sorties de ce mois de mai, sur Netflix, il y a la comédie décomplexée « The Wrong Missy », dans laquelle Tim Morris (David Spade), un quarantenaire divorcé, se retrouve accompagné de la mauvaise Mélissa à Hawaï, pour un voyage organisé avec sa boîte à un séminaire d’entreprise. En effet, alors qu’il pensait partir avec la ravissante Mélissa (Molly Sims), rencontrée quelques temps plus tôt dans un aéroport, et avec laquelle il pensait converser par textos depuis, il s’agissait en fait d’une autre Mélissa (Lauren Lapkus), dite « Missy », au comportement (très) étrange, et par-dessus tout loin d’être discrète et réfléchie, et pourtant surdiplômée. Bref, les ennuis vont débuter pour Tim...

Succession de scènes embarrassantes, humour (très) absurde et personnages écrits avec les pieds : tel est le menu de cette comédie prévisible et stupide, qui ne vole pas bien haut. A plusieurs reprises, d’ailleurs, on a l’impression à notre tour de s’être trompé sur la marchandise, regrettant d’avoir appuyé sur « play ». Deux choses pourtant positives ressortent de cette bêtise, à savoir la prestation délurée de Lauren Lapku (vue dans « Jurassic World » de Colin Trevorrow ou encore dans plusieurs saisons de la série de Jenji Kohan, « Orange Is the New Black »), au potentiel comique indéniable, ainsi qu’une magnifique tapisserie arborant sur les murs d’une chambre d’hôtel... Le décorateur de la photographie a au moins bon goût, lui.