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CINECURE
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Cinécure est un site appartenant à Charles Declercq et est consacré à ses critiques cinéma, interviews. Si celui-ci produit des émissions consacrées au cinéma sur la radio RCF Bruxelles, celle-ci n’est aucune responsable du site ou de ses contenus et aucun lin contractuel ne les relie. Depuis l’automne 2017, Julien apporte sa collaboration au site qui publie ses critiques.

Anna Biller
The Love Witch
Sortie le 16 septembre 2017 au Nova à Bruxelles
Article mis en ligne le 4 septembre 2017

par Charles De Clercq

Synopsis : Elaine (Samantha Robinson), jeune et belle sorcière, est déterminée à trouver l’amour de sa vie. À l’aide de potions et de formules magiques, elle enchante et ensorcelle les hommes… Mais ils s’avèrent tous très décevants et pourraient bien subir ses « douces » foudres !

Acteurs : Samantha Robinson, Elle Evans, Jeffrey Vincent Parise, Robert Michael Anderson.

Le cinéma Nova à Bruxelles offre régulièrement des projections qui sortent des sentiers battus. C’est le cas de ce film projeté en vraie pellicule 35 mm et qui fleure bien et bon le cinéma de la fin des années 70. Cinéma de genre s’entend, et si le film est classé dans le genre comédie, épouvante-horreur ce n’est pas vraiment l’un ou l’autre. Pas spécialement une comédie, pas spécialement un film d’horreur. Ni pastiche non plus. Ce serait plutôt un hommage au kitch assumé à un certain giallo. La palette chromatique est assez bluffante au service d’une histoire sans vraiment d’aspérité, parfois répétitive dans un monde où les sorcières existent et où sans être vraiment acceptées semblent avoir un certain statut. En tout cas leur existence n’est pas niée. L’actrice Samentha Robinson joue avec beaucoup de grâce cette sorcière « bien-aimée ». Parce que c’est bien d’amour dont il s’agit. C’est qu’Elaine voudrait que les hommes, qu’un homme puisse l’aimer véritablement, puissamment. Et comment y arriver sinon avec une potion magique, un philtre d’amour. Mais est-elle incompétente ou trop compétente, ses potions sont s’y efficace que les hommes qui les boivent se consomment d’amour pour la belle sorcière qui les a ensorcelés. C’est là que vraiment l’on découvre que l’on peut mourir d’amour. Le film prendra une autre tournure lorsque la belle sorcière aura une relation amoureuse avec le policier qui enquête sur ce qui semble être un de des crimes. Va-t-elle se consumer d’amour ? Va-t-elle ensorceler le beau policier ? Comment la magie jouera-t-elle dans un mariage féérique ? Et qui pourra vraiment survivre à tout cela ? On vous laisse découvrir à l’écran la façon dont la réalisatrice Anna Biller conclura son film.

Celle-ci voulait montrer ce qui se passerait si les hommes aimaient les femmes aussi fortement que celles-ci le veulent, le souhaitent et ont soif d’être aimées. Si les hommes sont réputés être beaucoup moins émotionnels que les femmes, en revanche, l’expérience de la réalisatrice est que ceux-ci le sont beaucoup plus. C’est ce qui tue tous les hommes dans son film : avoir laissé le passage à toutes leurs émotions.



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