Synopsis : Liés par un sort commun, Casey, une adolescente brillante et optimiste douée d’une grande curiosité scientifique, et Frank, un homme qui fut autrefois un jeune inventeur de génie avant de perdre ses illusions, s’embarquent pour une périlleuse mission. Leur but : découvrir les secrets d’un lieu mystérieux du nom de Tomorrowland, un endroit situé quelque part dans le temps et l’espace, qui ne semble exister que dans leur mémoire commune. Ce qu’ils y feront changera à jamais la face du monde… et leur propre destin !
Acteurs : George Clooney, Hugh Laurie, Britt Robertson, Judy Greer, Kathryn Hahn, Lochlyn Munro, Chris Bauer, Raffey Cassidy, Tim Mcgraw, Thomas Robinson, Keegan-Michael Key.
Garanti sans spoilers !
Il faut d’emblée signaler que Tomorrowland ne sortira pas sous ce nom en Belgique, car il est déjà utilisé par un célèbre festival. Ce sera donc le titre français A la poursuite de demain ou Project Disney T. Et, finalement, ce dernier titre est très intéressant, car il renvoie à Disney à l’intérieur même de ce qui nous est narré dans le film et aussi à cette lettre T, comme celle qui orne un pin’s qui aura une fonction importante dans ce long métrage que nous propose Disney.
Le film - qui s’adresse aux jeunes de par son histoire, mais aussi aux adultes à cause de son discours - nous propose de découvrir deux « docteurs » célèbres, le Dr Douglas Ross (Georges Clooney) de la série ER (Urgences) et Gregory House de la série House (Dr House). Ces deux acteurs auront des rôles antagonistes dans ce film de science-fiction et anticipation qui fleure bon l’imagerie et les rêves des années 1950.
Tout cela n’est pas loin des parcs de loisirs Disneyland qui ont une section Tomorrowland partout dans le monde. Pour certains, nous ne serions pas loin du « placement de produit ». Admettons et pourquoi pas. En tout cas, la cité futuriste qui nous est présentée semble fort proche de cités qui apparaissent dans l’univers Disney.
Je laisse le soin aux petits et grands de découvrir l’histoire et ses multiples rebondissements, le rôle des enfants, de la tour Eiffel, des pin’s des androïdes (dont certains font penser aux hommes en noir de l’univers Matrix)... Si les effets spéciaux sont très nombreux, les images en mettent plein la vue. Nous sommes typiquement dans une imagerie du futur tel qu’on pouvait le concevoir dans les années 50. J’ai parfois eu l’impression d’un discours de type New-Age même si la démarche semble éthique : apporter un regard sur les enjeux environnementaux, sur l’évolution de la société, sur la pollution, le carbone, les éoliennes... Il y a un véritable message que l’on veut faire passer sur les impasses de notre civilisation et sur un inéluctable compte à rebours. Difficile d’en dire plus sans dévoiler l’intrigue du film.
Il me reste une remarque. La réponse potentielle présentée est bien différente de celle d’un Mad Max : Fury Road. Ou, du moins, pour éviter celle-ci, le futur parfait sera offert par la science, par une technologie conquérante, celle-là même qui nous a conduits dans les impasses actuelles. Une réconciliation potentielle est proposée, sorte de jardin d’Eden proche de la nouvelle cité du futur. J’y ai vu l’hypothétique tentative de réconcilier la nature et la culture ou plutôt la nature et une société hyper technologique. J’entends donc l’appel au secours lancé par le film en background, mais je doute de l’opportunité de la réponse suggérée.
N’empêche, cette remarque ne doit pas empêcher d’aller voir le film en famille pour découvrir les nombreux effets spéciaux, une société futuriste et utopique quii par certains aspects fait penser à un mélange des univers d’Elysium et de Disney !