Synopsis : Luciano Pavarotti (1935-2007), le chanteur d’opéra le plus célèbre et peut-être bien le plus talentueux de tous les temps, a mené une vie avec des hauts exceptionnels et des bas abyssaux. Ses ambitions artistiques, son talent sans précédent et ses relations étroites avec le public en ont fait une star mondiale. En utilisant des images issues des archives familiales, des interviews et des enregistrements télévisés, le réalisateur Ron Howard rend hommage à l’un des plus grands artistes de tous les temps.

Ron Howard à qui l’on doit des films comme Willow, Apollo 13 ou Rush a aussi tâté du documentaire. Son deuxième est sorti en 2016 et traitait d’une tournée des Beatles : The Beatles : Eight Days A Week : The Touring Years. Nous pourrions reprendre quasi mots pour mots notre conclusion d’alors : « Si le documentaire semble avoir un aspect hagiographique, il est probablement justifié et il nous permet de nous rendre compte de l’évolution du groupe, gagnant en maturité et ne voulant pas se laisser enfermer dans les diktats du public ou de leurs commanditaires. Occasion également de prendre conscience de certaines prises de position « politiques » ainsi, vis-à-vis de la ségrégation raciale dans certains spectacles dans des Etats du sud des USA ! Occasion aussi d’entendre le témoignage de Beatles, mais aussi de proches, d’ami, actrices, journalistes. Un film pour fans, mais aussi pour tout homme de bonne volonté, pour tout citoyen du monde ! ». Ici, pour Pavarotti, pas de ségrégation, pas de spectacles sous tension, mais un homme au service de l’art mais également de multiples causes humanitaires. Pavarotti est arrivé à faire sortir l’opéra des grandes salles classiques et prestigieuses pour le faire advenir dans la culture populaire, y mêlant des artistes dont le genre musical est, ou semble aux antipodes.

Nous suivons le chanteur depuis ses tous débuts dans la boulangerie, son enfance où il manqua perdre la vie suite à une atteinte du tétanos, sa rémission, son ascension jusqu’aux sommets. Ses rencontres avec de grands artistes et hommes politiques. Mais aussi sa collaboration avec Plácido Domingo, José Carreras où chacun a mis de son côté son égo pour offrir au public des concerts incomparables pour le plus grand nombre, ainsi « lors d’un concert donné aux Thermes de Caracalla, à Rome, la veille de la finale de la Coupe du monde de la FIFA organisée en Italie, le 7 juillet 1990 ». Si les fans de l’artiste et les amateurs d’opéra seront ravis, le film consacré à l’homme à l’écharpe, décédé en septembre 2007 à l’âge de 71 ans, attirera dans les salles d’autres peu familier avec le genre mais qui pourront découvrir un artiste d’exception !