Synopsis : Les illusionnistes les plus célèbres du monde sont de retour ! Un an après avoir floué le FBI et sidéré le public avec leurs spectacles dignes de Robin des Bois, ’les Quatre Cavaliers’ font un retour involontaire. Walter Mabry, un jeune surdoué du monde de l’informatique, force le groupe à faire un coup quasiment impossible. Pour les illusionnistes, une seule solution : ils doivent élaborer un tour encore plus incroyable que le précédent pour se réhabiliter et pour démasquer le cerveau qui se cache derrière tout ça.
Acteurs : Jesse Eisenberg, Morgan Freeman, Woody Harrelson, Daniel Radcliffe, Lizzy Caplan, Mark Ruffalo, Isla Fisher, Dave Franco.
Nous avions vu le premier volet et n’en attendions pas un deuxième. Le premier nous avait très agréablement surpris. Ce n’est certes pas un grand film, mais tout le plaisir que nous avions eu à le regarder nous avait amené à le noter à 75/100. C’est que nous ne nous attendions pas à grand-chose et le divertissement était au rendez-vous. De la magie à la David Copperfied, des acteurs qui sont en harmonie, de nombreuses fausses pistes (que l’on peut éviter pour la plupart en suivant la règle donnée de ne pas suivre/croire ce que l’on voit sous les yeux). Tout cela nous avait même amené à retourner quelques jours semaines plus tard en salle pour le revoir avec en quelque sorte toutes les cartes en mains. Et le plaisir en a été redoublé !
Pour la suite - inattendue - Louis Leterrier passe la main et le jeu de cartes à Jon Chu. Et s’agissant de cartes, osons un jeu de mots : ce n’est pas une réussite ! On perd aussi au passage une actrice, Isla Fisher, l’épouse de Sacha Baron Cohen qui était enceinte durant le tournage. On aura donc droit à une nouvelle magicienne, Lula (Lizzy Caplan). Un nouvel acteur rejoint le casting déjà séduisant du premier film. C’est Daniel Radcliffe dont on se doute qu’il sera le nouvel antagoniste.
Le scénario du deuxième volet devient too much, fait place à de très voire trop nombreux effets spéciaux et autant on pouvait croire au premier, autant le deuxième devient franchement invraisemblable. Même en faisant un effort, impossible d’y croire. Les situations, les personnages, les rôles, les lieux, la gestion temporelle manquent tous de cohérence et le tout frise le ridicule. Tout au plus peut-on croire ou espérer qu’un lapin sortira du chapeau et que l’on nous dévoilera que, ben oui, le père de Dylan Rhodes (Mark Ruffalo) n’est pas mort. Et là, l’attente est vaine. Il n’en est rien. Ah oui, peut-être bien que oui (ou non)... mais pour plus tard, car la porte est royalement ouverte pour un troisième volet !
En résumé, un film qui va dans tous les sens, en met plein la vue, avec des acteurs très sympathiques qui s’engagent bien dans le film qui lui était totalement dispensable. A regarder le cas échéant avec un paquet de pop-corn !