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CINECURE
L’actualité du cinéma

Cinécure est un site appartenant à Charles Declercq et est consacré à ses critiques cinéma, interviews. Si celui-ci produit des émissions consacrées au cinéma sur la radio RCF Bruxelles, celle-ci n’est aucune responsable du site ou de ses contenus et aucun lin contractuel ne les relie. Depuis l’automne 2017, Julien apporte sa collaboration au site qui publie ses critiques.

Gabriel Mascaro
Neon Bull (Boi neon)
Sortie le 25 mai 2016
Article mis en ligne le 17 mars 2016

par Charles De Clercq

Synopsis : Le vaquerada est un rodéo traditionnel typique de la région du nord-est du Brésil, où deux hommes à cheval tentent de mettre un taureau à terre en l’attrapant par la queue. Un univers poussiéreux. Un travail très physique confié à Iremar, lequel est chargé de préparer les bêtes au rodéo. C’est dans le camion qui transporte les taureaux qu’Iremar a élu domicile. Il le partage avec Galega, danseuse et mère d’une fillette pleine de vie, et avec Zé, qui s’occupe aussi des bêtes avec lui. Ils forment ensemble une vraie famille de substitution. Alors que l’industrie du textile est en pleine expansion dans cette région du Brésil, Iremar se prend à rêver à la nouvelle vie qui pourrait être la sienne. Allongé dans son hamac à l’arrière du camion, il s’imagine au milieu des étoffes et des paillettes, coupant et assemblant ses dernières créations et les derniers modèles à la mode…

Acteurs : Juliano Cazarré, Maeve Jinkings, Vinicius de Oliveira

Pour intéressant que soit le thème abordé par le film dont tout indiquait qu’il était prometteur, j’ai quitté la salle après une dizaine de minutes. Il ne s’agit pas d’une remise en question des qualités cinématographiques du film - qui a été apprécié par plusieurs confrères critiques - mais de l’arrière-plan du film, le vaquerada et du rapport aux animaux, les taureaux ici, en l’occurrence. Certes, il ne s’agit pas de blesser et de mettre à mort comme dans la corrida, mais ce qu’il y a d’humain en moi se révolte devant le rapport de notre espèce à l’animal dont nous pouvons user et abuser. Ici, il faut « simplement » se mettre à deux pour faire tomber un animal, qui n’en peut. Ajoutons à cela les conditions de transport de ces bêtes. Mes lecteurs me taxeront probablement de sensiblerie, l’on se dira que nous sommes maîtres de la création, que nous avons à la dominer et à en prendre possession. Désolé donc. J’assume ma sensibilité, mon éthique et ma condamnation de l’espécisme. A vous de voir donc.

Nicolas Gilson, un confrère et ami critique a quant à lui vu le film jusqu’au bout et est très enthousiaste. N’hésitez pas à vous référer à la lecture qu’il fait de ce film.



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