Bandeau
CINECURE
L’actualité du cinéma

Cinécure est un site appartenant à Charles Declercq et est consacré à ses critiques cinéma, interviews. Si celui-ci produit des émissions consacrées au cinéma sur la radio RCF Bruxelles, celle-ci n’est aucune responsable du site ou de ses contenus et aucun lin contractuel ne les relie. Depuis l’automne 2017, Julien apporte sa collaboration au site qui publie ses critiques.

Jorge León
Mitra
FIFF Namur (33e édition) - Sortie le 14 novembre 2018
Article mis en ligne le 28 septembre 2018

par Charles De Clercq

Synopsis :
Hiver 2012 – Internée contre son gré dans un hôpital psychiatrique, Mitra Kadivar, psychanalyste iranienne, entame une correspondance avec Jacques-Alain Miller, fondateur de l’Association Mondiale de Psychanalyse.

2017 – Une équipe artistique s’inspire de ces échanges pour créer un opéra en s’empreignant de la réalité d’un hôpital psychiatrique.


Le film nous a donné l’impression d’un fourre-tout qui mélange quatre histoires, récits, faits ou expériences dont on se demande bien quel est le film conducteur : la vie de malades mentaux, l’internement d’une psychanalyste iranienne, la création d’une œuvre musicale et chantée, presque expérimentale (et même pour avoir fréquenté assidument les Festivals Ars Musica, nous n’avons pas été séduit ou interpellé) ainsi que des vues d’un ancien hôpital désaffecté.

Nous avons eu l’impression que certaines séquences de ce documentaire étaient largement mises en scène, construites donc, ce qui nous a mis mal à l’aise. Ainsi certains malades alités ou « mis en situation » dans une ancienne chambre de l’hôpital détruit dans laquelle elle avait été « isolée ».

Nous voulons croire à la bonne fois du réalisateur, de l’équipe et des personnes impliquées mais que tout cela est imbuvable, touffu, voire parfois désagréable à voir et entendre.

S’agit-il d’un combat politique, d’une dénonciation du statut des personnes malades mentales, d’un hommage à la création musicale engagée ? A force de vouloir trop dire, cela en devient terriblement confus, touffu et vain.

Ajoutons encore que, si le film était bien sous-titré, certains sous-titres blancs sur des images très blanches ou claires étaient illisibles. Est-ce un problème technique lié à la salle, au film ? Peu importe, à ce stade, nous avons tenu bon jusqu’au bout dans un film qui nous est apparu comme une torture mentale du spectateur.

MITRA - Bande Annonce
Thank You & Good Night product


Espace privé RSS

2014-2024 © CINECURE - Tous droits réservés
Haut de page
Réalisé sous SPIP
Habillage ESCAL 5.0.11