Synopsis : Entre ses potes et l’entreprise familiale, l’été d’Arnaud s’annonce tranquille… Tranquille jusqu’à sa rencontre avec Madeleine, aussi belle que cassante, bloc de muscles tendus et de prophéties catastrophiques. Il ne s’attend à rien ; elle se prépare au pire. Il se laisse porter, se marre souvent. Elle se bat, court, nage, s’affûte. Jusqu’où la suivre alors qu’elle ne lui a rien demandé ? C’est une histoire d’amour. Ou une histoire de survie. Ou les deux.
Le film a été présenté dans la sélection de la Quinzaine des réalisateurs au festival de Cannes 2014, il remporte quatre prix, dont l’Art Cinema Award et le Prix FIPRESCI de la Quinzaine.
Deux jeunes acteurs (Kévin Azaïs et Adèle Haenel) donnent corps à une improbable rencontre entre une fille plutôt garçon manqué et un garçon qui, sans être l’inverse, n’est cependant pas le mec branché sur les activités physiques et viriles.
Les combattants débute par une première scène, étonante, chez un entrepreneur de pompes funèbres. Celui-ci tente de vendre à deux frères un bon et beau cercueil pour leur père décédé. Mais à eux on ne la fait pas, ils sont menuisiers et reconnaîtront immédiatement les grands défauts du bois de luxe qui leur est proposé.
Ensuite,le film comprend trois registres différents qui se succèdent sans nuire à l’histoire, l’intrigue et sa résolution. Il commence par une rencontre entre Arnaud (que l’on a vu chez l’entrepreneur) et Madeleine alors que tout les oppose. Celle-ci se poursuit par une rencontre professionnelle (lui aide son frère pour construire une véranda chez elle). Entre Madeleine et Arnaud des liens vont se tisser.
La deuxième partie les verra faire un stage « à la dure » dans l’armée française. Un incident au cours de manœuvre les fera entrer dans la dernière phase du film qui nous fera passer en mode « survival ».
Leurs liens se développeront. Mais arriveront-ils à sortir du piège dans lequel ils se trouvent ?
Un bon et beau moment de cinéma - avec des moments d’humour - pour ce premier long métrage de Thomas Calley.