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Cinécure est un site appartenant à Charles Declercq et est consacré à ses critiques cinéma, interviews. Si celui-ci produit des émissions consacrées au cinéma sur la radio RCF Bruxelles, celle-ci n’est aucune responsable du site ou de ses contenus et aucun lin contractuel ne les relie. Depuis l’automne 2017, Julien apporte sa collaboration au site qui publie ses critiques.

Warner Home Video
La quatrième saison de Arrow
et le coffret, sont disponibles en Blu-ray™ et DVD à partir du 12 octobre 2016
Article mis en ligne le 8 octobre 2016

par Charles De Clercq

Présentation Warner : Dans la quatrième saison d’Arrow, Oliver Queen, alias The Arrow, vient de quitter la ville de Star City qu’il aimait tant. Or, le devoir l’oblige à rentrer plus vite que prévu : il devra en effet affronter une sinistre organisation dirigée par un célèbre personnage de l’univers DC...

La quatrième saison d’Arrow est disponible en Blu-ray™ et en DVD à partir du 12 octobre. 
Le coffret des 4 premières saisons sera également disponible en Blu-ray™ et en DVD à partir de cette même date.

Synopsis : Oliver Queen (Arrow) et son amour de toujours, le génie de l’informatique Felicity Smoak, quittent Star City avec l’espoir de commencer une nouvelle vie. Mais leur escapade bienheureuse est de courte durée : Laurel Lance, l’avocate devenue justicière, et Thea, la sœur d’Oliver, recrutent une fois de plus Oliver pour lutter contre une organisation criminelle baptisée H.I.V.E., sous la coupe du dangereux Damien Darhk. Entre rivalités exacerbées et alliances flottantes, la tension monte au fil de ces 23 épisodes percutants. Justice sera-t-elle faite ?
 


Avant de faire un écho de la sortie d’Arrow, nous allons nous atteler, si besoin était, à réhabiliter le genre « série » auprès des cinéphiles qui nous lisent sur ce site ou écoutent nos émissions sur RCF.

 Se gaver de séries !

L’an dernier, quasiment jour pour jour, nous nous plongions dans la troisième saison de Arrow. C’est donc avec plaisir que nous nous sommes plongés dans la quatrième et avant-dernière saison de cette histoire d’un héros qui n’est pas « super », sans autre pouvoir que la force acquise après avoir lutté pour sa survie sur une île mystérieuse dont les informations étaient fournies au compte-goutte au gré des épisodes. Le problème des séries, c’est l’addiction ! Et celle-ci est sérieuse dans le cas présent. Si vous y succombez également vous comprendrez, surtout s’il vous arrive de vous gaver en quelques nuits et ou jours de l’intégralité d’une saison. Cela porte un nom, le Binge watching ! On a beau le savoir, c’est comme de se retrouver devant un paquet de chips, modèle big familial de 375 grammes. Le fabricant indique que la quantité journalière recommandée, à ne pas dépasser donc pour des raisons de santé publique est de 37,5 grammes... est-ce que vous pouvez tenir le coup. Même seul, devant la télé, il nous arrive de terminer le paquet ! Les séries, c’est la même chose : prévues pour être visionnées de semaine en semaine à la télévision, elles induisent quelque chose lié à l’attente. Aujourd’hui les règles ont changé et la télévision elle-même diffuse deux, trois voire quatre épisodes d’affilée.

 Mais ce n’est pas du cinéma !

Plusieurs amis cinéphiles ne comprennent pas l’engouement pour les séries et se demandent comme on peut regarder des films, parfois d’auteur et/ou difficile et se complaire devant des séries à la maison. Tout d’abord, il faut préciser que la frontière n’et plus totalement étanche et que certaines salles ont diffusé des séries (dernièrement La trêve, produite par la RTBF) et que certains s’équipent en home cinéma avec grand écran à domicile. Des réalisateurs prestigieux se sont attelés aux séries et reçoivent des moyens importants pour réaliser un ou plusieurs épisodes. Les acteurs eux-mêmes franchissent la frontière dans les deux sens, alors que jadis, la série était un tremplin vers le « vrai cinéma » ! Aujourd’hui tout cela a donc changé. Ainsi, Vincent Colonna écrit-il dans L’art des séries télé ou comment surpasser les Américains : Le public qui grandit devant la télé affine son regard, acquiert une compétence critique, une capacité à lire des formes compliquées. Il anticipe mieux les stéréotypes et finit par les refuser, car il ne jouit plus d’aucune surprise ni curiosité, les deux moteurs de l’écoute.Il faut donc lui proposer des programmes d’un niveau esthétique plus ambitieux. La série télé s’est ainsi hissée, avec ses formes propres, au niveau de la littérature et du cinéma. La messe est donc dite si l’on permet cette référence de la part d’un critique qui est également prêtre catholique.

 Et Arrow alors !

Objectivement, ce n’est pas la série du siècle. Dame, c’est issu du milieu des comics et il a derrière les grandeurs et limites du genre. Ces dernières arrivent au moment où il faut tenir sur la durée. Mais ici, les scénaristes arrivent à rendre l’intrigue intéressante à suivre à défaut d’être crédible. De nouveaux héros et surtout de nouveaux vilains arrivent. On en relèvera deux : parmi les méchants : Damian Darhk, brillamment interprété par Neal McDonough que beaucoup connaissent tant par la télévision que le cinéma. Ensuite, dans quelques épisodes, dont l’un permettra un « cross-over » (un croisement avec une autre série), celui de Flash/Barry Allen. C’est Grant Gustin qui en est l’interprète et il a « tapé dans l’oeil » des professionnels et probablement des spectatrices, à tel point qu’il est le personnage principal de la série Flash dont la première saison est déjà sortie et la deuxième annoncée pour le 2 novembre prochain (nous en feront probablement écho dans cette rubrique). Arrrow doit beaucoup à son acteur principal, Stephen Amell. Alliant pour nos lectrices un charme indéniable et un physique qui fait rêver leurs maris ou compagnons, l’acteur en a fait du chemin et a gagné en maturité depuis ses débuts dans la série Queer as Folk ! Il se cantonne quasi exclusivement dans les séries. Il le fait bien et vous le retrouverez justement dans la saison 2 de Flash (dans un seul épisode).

Quant à cette quatrième saison d’Arrow, autant dire qu’après une légère baisse de régime dans la troisième, celle-ci arrive à être un peu plus dynamique, surprenante et donne envie d’en savoir plus sur l’évolution des personnages et de l’intrigue. Ingurgitée en trois jours (mais les presque dix-sept heures sans les bonus pouvaient être visionnées en un WE), on en sort haletant en se demandant quelles nouvelles aventures attendent nos héros et héroïne, même si l’on sait que tout cela n’est que du cinéma, pardon de la télé ! Et pour le scénario, l’histoire, l’intrigue, le jeu des acteurs et actrices, on peut donner un bon 7,5/10 même si certains épisodes sont inégaux (et nous connaissons donc la déception de certains fans sans la partager...).

 Et la technique ?

Comme souvent chez Warner, la qualité est au rendez-vous. Les images sont belles, parfois sombres, mais c’est normal car pas mal de choses se passent durant la nuit. La lisibilité est bonne à très bonne, la définition est parfaite sur très grand écran. Autant dire que ce sera excellent en télévision. Le son est également au top. Ce n’est que du 5.1 et pas 7.1 mais avouons que rares sont ceux qui sont ainsi équipés et que c’est largement suffisant pour plonger dans l’ambiance. L’image ce sera un bon 8/10, le son 8,5/10. Les menus sont, comme souvent chez Warner, sobres, efficaces, simples et sans chichis. Les bonus sont présents. On peut toujours rêver plus, mais c’est déjà intéressant (voir le descriptif ci-dessous). Notez aussi que le menu reprend la totalité des bonus des quatre disques et vous indique au besoin quel disque insérer. Un petit plus à mettre en avant donc.
Les anglophiles qui veulent en savoir plus au plan technique trouveront leur bonheur sur ce site.

BONUS

  • Star-Crossed Hawks
  • Star-Crossed Hawks : The Hunt for Vandal Savage
  • Smooth Criminal : The Damien Darhk Story
  • Arrow : 2015 Comic-Con Panel
  • Exciting Crossover Event with The Flash
  • Unaired Scenes
  • Gag Reel

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