Synopsis : Cette nouvelle aventure démarre lorsqu’une cyber-attaque révèle l’identité de tous les agents britanniques sous couverture. Johnny English devient alors le dernier espoir des services secrets. Rappelé de sa retraite, il plonge tête la première dans sa mission : découvrir qui est le génie du piratage qui se cache derrière ces attaques. Avec ses méthodes obsolètes Johnny English doit relever les défis de la technologie moderne pour assurer la réussite de sa mission.

Acteurs : Rowan Atkinson, Ben Miller, Olga Kurylenko, Jake Lacy

Hommage et/ou pastiche des films de la saga 007, ce troisième volet des aventures du célèbre anti-agent Johnny English est convaincant et arrive à faire mieux que le film précédent. Pour peu que l’on accepte d’entrer dans le jeu du film, l’on prendra un plaisir jubilatoire et coupable à suivre des aventures totalement délirantes d’un agent très incompétent (Rowan Atkinson) dont l’efficacité doit beaucoup à Bough (Ben Miller). Ajoutons dans les seconds rôles, une Emma Thomson comme Première ministre et Olga Kurylenko, Ophelia dans l’intrigue. Quel est son camp ? Qui l’emploie ? L’on prendra plaisir à découvrir Jake Lacy dans le rôle de Jason, l’antagoniste (nous spoilons ici, mais le spectateur se rendra bien vite compte de son rôle). Il a le « physique du gendre idéal » et fait songer à quelques patrons de la cyberculture contemporaine. Concluons en signalant que Rowan Atkinson (que l’on a découvert récemment dans Maigret, un rôle à total contre-emploi) fait ce qu’on attend de lui, à savoir du Rowan Atkinson.