Signe(s) particulier(s) :

• première réalisation d’Elie Semoun, lui qui succède à Philippe de Chauveron, lequel avait alors signé « L’Élève Ducobu » (2011) et « Les Vacances de Ducobu » (2012), tandis que Mathys Gros succède à Vincent Claude et François Viette dans le rôle du célèbre cancre ;
• inspirée de la série de bandes-dessinées éponyme de Godi et Zidrou.

Résumé : Nouvelle rentrée des classes pour l’élève Ducobu, Léonie Gratin et l’instituteur Latouche. Mais cette année, un rival de taille pour Ducobu débarque à l’école : « TGV », le roi de la triche 2.0. Alors que la situation financière de Saint-Potache devient désastreuse, les deux cancres vont devoir unir leurs créativités pour remporter un concours de chant et sauver leur école.

La critique de Julien

On ne l’attendait pas, et pourtant, le revoilà ! C’est donc une nouvelle rentrée des classes pour notre cher Ducobu, et donc aussi le retour de ses bonnes vieilles méthodes possibles et inimaginables de triche, afin d’obtenir de bonnes notes. Et on ne change pas une équipe qui perd... Après avoir endossé le rôle du professeur Gustave Latouche dans les deux premiers épisodes, Elie Semoun passe cette fois-ci à la réalisation de ce film, tout en concernant l’uniforme.

Dans ce « Ducobu 3 », il n’est pas question de se tourner les pouces, étant donné que l’intrigue met en place une multitude de sous-intrigues qui verront l’élève se retrouver dans des situations plutôt délicates. Il y a tout d’abord l’arrivée de deux nouveaux élèves dans la classe. En effet, le premier, appelé TGV, va alors tenter de lui voler son titre de tricheur invétéré, tandis que l’autre, Willie, avec ses airs de séducteurs, semble séduire Léonie. Rayon embarras, on peut citer que son papa roucoule en cachette avec la maman de son amoureuse cachée Léonie. Evidemment, ils ne les laisseront pas faire. Enfin, il sera surtout question de la santé de son école Saint-Potache, qui verra pour cela Ducobu pousser la chansonnette, afin de remporter le concours de chant télévisuel « Le petit Conservatoire », quitte à exercer son art de la triche... Sans parler de Monsieur Latouche, qui tente difficilement de vivre son amour au grand jour avec Madame Ghislaine Rateau, étant donné la mainmise de sa mère sur sa vie, elle qui se doit d’être toujours la « première dans son cœur »...

Nul doute que les (jeunes) enfants trouveront ici leurs comptes, étant donné une suite de gags à la Ducobu, mais surtout un passage obligé par les plateaux télés façon « The Voice Kids », au travers desquels ils pourront ainsi chantonner les tubes qui passent à la radio. Aussi, ce troisième film affiche une belle brochette de seconds-rôles plutôt amusants, même si très premier degré, et caricaturaux, ainsi que quelques sympathiques références, même si elles n’ont pas lieu d’être. S’il finit par tirer en longueur et ne réussit jamais à justifier son existence, ce « Ducobu 3 » repose sur l’énergie déployée par Elie Semoun pour divertir la galerie, au travers de sa première réalisation, mais aussi de ses déguisements (même si on préfère quand il ne crie pas). Pour le reste, on cherche encore, mais on ne trouve pas.

Vu au cinéma Acinapolis Jambes