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CINECURE
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Cinécure est un site appartenant à Charles Declercq et est consacré à ses critiques cinéma, interviews. Si celui-ci produit des émissions consacrées au cinéma sur la radio RCF Bruxelles, celle-ci n’est aucune responsable du site ou de ses contenus et aucun lin contractuel ne les relie. Depuis l’automne 2017, Julien apporte sa collaboration au site qui publie ses critiques.

Rob Letterman
Chair de poule (Goosebumps)
Sortie le 27 janvier 2016
Article mis en ligne le 15 janvier 2016

par Charles De Clercq

Synopsis : Zach Cooper vient d’emménager dans une petite ville, et il a bien du mal à se faire à sa nouvelle vie... jusqu’à ce qu’il rencontre sa très jolie voisine, Hannah, et se fasse un nouveau pote, Champ. Zach découvre rapidement que la famille d’Hannah est spéciale : l’énigmatique père de la jeune fille n’est autre que R.L. Stine, le célébrissime auteur des bestsellers horrifiques Chair de poule. Plus bizarre encore, les monstres que l’écrivain met en scène dans ses romans existent bel et bien. Stine les garde prisonniers à l’intérieur de ses manuscrits. Mais lorsque les créatures se retrouvent libérées par erreur, Zach, Hannah, Champ et Stine sont les seuls à pouvoir sauver la ville…

Acteurs : Jack Black, Halston Sage, Amy Ryan, Odeya Rush, Timothy Simons, Jillian Bell, Dylan Minnette.

En sortant de la vision presse, nous nous disions que le film était plaisant sans cependant renouveler le genre, qu’il était destiné aux jeunes adolescents et que l’on aurait aimé y voir la patte de Tim Burton ! En préparant cette critique, je découvre que justement c’était lui qui devait produire ce film il y a plus de quinze ans, en 1998. Rob Letterman adapte une collection de livres américains pour la jeunesse qui mélange les genres d’horreur et de fantastique. L’auteur en est R.L. Stine et il a écrit 74 livres de 1992 à 1997 qui comptent environ deux cents histoires.

Le film en adapte plusieurs et intègre l’auteur des bouquins dans le film. C’est Jack Black (quasi méconnaissable ici au plan physique et par le choix de l’accent « aristocratique » qu’il utilise) qui représente l’écrivain (qui avait conseillé de rester fidèle au « ton caractéristique des livres » en mêlant l’horreur à l’humour aux aventures qui seraient adaptées à l’écran). A l’arrivée le mélange est réussi même si nous avons l’impression que la 3D n’apportait pas grand-chose en plus si ce n’est la fatigue oculaire. Ajoutons qu’il y a peu d’effets spéciaux de type SFX et que l’on a travaillé plutôt à l’ancienne avec masques, grimages et, le plus souvent avec des personnages réels. Ainsi le loup-garou était joué par un cascadeur « Je savais en outre qu’il serait plus facile pour les acteurs de pouvoir donner la réplique à quelque chose de réel » précise le réalisateur. Ou encore le pantin (qui ne veut pas qu’on l’appelle ainsi !) était mis en scène grâce à un vrai marionnettiste, Avery Lee Jones tandis que les huit zombies étaient interprétés par des acteurs de The Walking Dead. Le succès est au rendez-vous, mais a nécessité des costumes et prothèses en latex. Ainsi il a fallu jusqu’à quinze mille doigts moulés et peints à la main pour une préparation de trois heures trente par acteur « zombie » !

Il faudra attendre un certain temps avant de voir les monstres apparaître. Il faut le temps de placer les divers personnages de l’intrigue. Il faudra donc une bonne demi-heure pour qu’il y ait de l’action et de très nombreux monstres. Le film n’est pas novateur et cela est dû en partie à son intrigue qui fait sortir tous les monstres des livres d’un écrivain horrifique. En effet, il y a un air de déjà vu pour beaucoup de scènes. On pense en effet à Gremlins, Jumanji, Ghostbuster, Creepshow... Pour les plus jeunes enfants, il serait quand même bon d’avoir des adultes avec eux parce qu’ils ne discerneront peut-être pas le deuxième degré.



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