Synopsis : Emma et Victor sont les parents de Lila. Alors qu’elle fête ses 14 ans, Lila commence sa crise d’ado et passe d’une enfant parfaite à une adolescente insupportable. Victor tente d’apaiser les tensions mais entre mère et fille, la guerre est déclarée ! Tous les coups sont permis et plus question d’être adorables...

Acteurs : Elsa Zylberstein, Lucien Jean-Baptiste, Ioni Matos, Max Boublil, Hélène Vincent, Tania Garbarski, Stéphanie Crayencour.

Adorables est le deuxième film de Solange Cicurel, dont nous avions apprécié le premier Faut pas lui dire (qui avait d’ailleurs obtenu le Magritte du meilleur premier film). C’est donc avec un a priori favorable que l’on s’est rendu à la projection presse, d’autant que c’était notre première en sortie de confinement !

Une comédie belge (ou belgo-française) est-elle meilleure qu’une comédie française (nos auditeurs et lecteurs savent nos réserves en la matière) ? Pour le coup, pas vraiment. Certes les acteurs font le job dans un film qui sans être totalement à sketches tourne plutôt de ce côté-là sous forme d’anti Tanguy. Là où l’on faisait tout pour chasser le jeune hors du nid familial, ici tout est fait pour que l’adolescente y reste et ne puisse vivre l’amour comme elle l’entend et surtout qu’elle ne reproduise pas les situations vécues par ses mère et grand-mère. Tout cela est gentil, sans plus. Elsa Zylberstein est plus insupportable à l’écran que sa fille (interprétée ici par la jeune belge Ioni Matos, peu convaincante dans son premier rôle).

Certes l’on a ri à certains moments, plutôt souri mais le temps semble long pour un film dont on espérait qu’il aurait autant de « peps » que « Faut pas lui dire ».

Mais, comme de coutume, on ne veut pas tirer sur l’ambulance et on vous renvoie vers l’article élogieux de Cinevox qui découvre une Ioni Matos d’une « incroyable maturité »...